La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
L’épidémie 2019-nCov se poursuit. Plus de 17 000 cas sont pour l’instant confirmés en Chine, selon la carte interactive développée par des chercheurs de l’université Johns-Hopkins, à Baltimore. La situation sanitaire est préoccupante pour beaucoup de patients. En effet, les hôpitaux peinent à traiter tous les malades. Un grand nombre de malades se trouvent alors dans des conditions très délicates. C’est le cas de Shi Muying, patiente londonienne de 37 ans, qui est potentiellement contaminée et bloquée dans une chambre de l'Hôpital numéro 8 de Wuhan.
Elle s’est rendue à Wuhan le 11 janvier pour rendre visite à sa mère en phase terminale d’un cancer, raconte-t-elle au Figaro. Dans les colonnes du quotidien, elle explique que son père et elle ont soudainement attrapé la fièvre. Après une quête désespérée de médicaments, ils n’ont pas d’autre choix que de se rendre à l'hôpital. La Londonnienne raconte son périple au Figaro, de son départ en Chine à son admission à l’Hôpital numéro 8 de Wuhan.
C’est le 26 janvier 2020 que Shi Muying et son père se rendent à l'Hôpital central de Wuhan, frappés par la fièvre. Ils découvrent qu’ils sont probablement contaminés par le 2019-nCov : "Après des examens du sang, du nez et un scanner, le médecin nous a dit que nous étions atteint du coronavirus. Mais il n’avait pas de kit de test pour confirmer, pas de lits pour nous recevoir", détaille Shi Muying au quotidien.
Conditions déplorables
Elle ne sait donc même pas si elle réellement atteinte du virus ou s’il s’agit d’une autre maladie. Ne sachant quoi faire, Shi Muying décide de poster un appel à l’aide sur le réseau social chinois, Weibo. C’est grâce à cette demande qu’elle découvre, le 30 janvier 2020, que deux places sont disponibles à l'Hôpital numéro 8 de Wuhan. Elle est alors confinée dans une chambre aux conditions déplorables. Dans ses colonnes, Le Figaro décrit un établissement sans eau chaude ni chauffage, très humide et où la température ne dépasse pas les 7 degrés.
"Tout le monde est très nerveux. On ne se parle quasiment pas, parce qu’on a du mal à respirer. Les infirmières nous empêchent de sortir de la chambre. On est coincé ici", raconte la patiente au quotidien. Elle décrit également son état ainsi que celui de son père pour qui elle semble très inquiète : "Mes symptômes sont légers, je suis jeune. Mais l'hôpital ne peut rien pour nous. [Mon père] est faible et peut à peine parler. A son étage, trois personnes sont mortes hier. Il a vu mourir un vieillard. Il m’a dit que le vieux crevait, et plus tard, des gens sont venus emporter son corps."
Le récit de Shi Muying témoigne des conditions de traitements extrêmements difficiles des patients à Wuhan, où "une psychose" s’installe de plus en plus. Mais pour cette Londonienne, la maladie n’est cependant pas le plus effrayant : "Ce qui me fait le plus peur, c’est que si jamais ma mère décède, nous ne pourrons même pas aller à l'hôpital récupérer son corps".