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Le paquebot Diamond Princess a été placé en quarantaine au large du Japon depuis le lundi 3 février. A son bord, 3 600 passagers de nationalités diverses sont donc confinés depuis plus d’une semaine.
Selon des révélations de Cnews, l’inquiétude grandit à l’intérieur du bateau, puisque le nombre de victimes du coronavirus augmente très rapidement. En effet, selon les chiffres de la chaîne télévisée, le nombre de personnes infectées serait passé de 8 à 174 depuis le début de la période de confinement. 39 nouveaux cas ont été annoncés ce mercredi 12 février par le ministère de la Santé japonais.
Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a annoncé que quatre Français sont présents à bord du Diamond Princess, dont un membre d’équipage. Linda, l’une des passagères, raconte à France Info les conditions de mise en quarantaine, à bord du paquebot.
D’après la radio publique, Linda et son époux n’ont pas été contaminés par le virus, mais les conditions d'isolement sont compliquées à vivre. "C'est très dur d'être en quarantaine. Nous sommes angoissés", explique la femme de 62 ans.
"On n'est pas abandonnés"
"On nous annonce que des cas de coronavirus COVID-19 ont été trouvés à bord, que le bateau est placé en quarantaine. À partir de ce moment-là, plus personne n'est jamais ressorti des cabines", témoigne Linda, qui salue toutefois l’équipage et son capitaine, très présents pour les passagers : "On n'est pas abandonnés, on essaie de positiver. [Le capitaine] gère son bateau comme un vrai père de famille".
Le couple a toutefois la chance d’être placé dans une cabine de 16 m², avec un balcon pour aérer, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Linda raconte qu’"il y a au milieu du navire des cabines qui n'ont ni aération, ni ouverture vers l'extérieur. Donc en priorité, ces personnes-là sont autorisées [à sortir] par le capitaine".
Pour garder la forme et le moral, Linda et Michel expliquent maintenir une activité physique régulière : "On fait un peu de sport dans notre cabine, on bouge, on fait des exercices, on essaye de se dépenser physiquement. On lit, on partage beaucoup, surtout via Messenger avec notre famille en Nouvelle-Calédonie qui est très présente, avec nos enfants". "On essaie de ne pas déprimer. On prend notre courage à deux mains", assure Linda, en attendant la fin de quarantaine prévue pour le 19 février.