De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Connaître "le potentiel de contamination des enfants". Un point "crucial avant d’envisager un déconfinement" confie le Pr Robert Cohen, pédiatre infectiologue au CHI de Créteil à Ouest France.
D’autant que ce lundi 13 avril au soir, Emmanuel Macron a annoncé la réouverture des écoles dès la fin du confinement, le 11 mai prochain. Cette décision fait grandement débat auprès des parents et du corps enseignant, qui s’inquiètent de pouvoir faire respecter les gestes barrières aux enfants, notamment les plus petits. C’est pourquoi le taux de contamination par le coronavirus des plus jeunes doit être analysé au plus vite.
A l'heure actuelle, d’après les experts, si les enfants et les adolescents peuvent être touchés par le Covid-19, ils ne présentent dans la plupart des cas, pas de symptômes. Ils peuvent en revanche transmettre le virus aux adultes.
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Coronavirus : majoritairement porté et transmis par les enfants ?
Selon le pédiatre, "les premières observations vont dans un sens différent. Médecins généralistes ou pédiatres, on était tous partis de l’idée que le Covid-19, à l’image de beaucoup de virus respiratoires, était majoritairement porté et transmis par les enfants, même s’ils n’étaient pas malades", indique-t-il à Ouest France. "La fermeture des écoles était, dans cette hypothèse, naturelle pour enrayer la transmission du virus. Or, quand on prélève les enfants en contact avec une personne contaminée, ils sont trois à cinq fois moins porteurs que des adultes placés dans la même situation" constate-t-il.
"Les enfants sont moins souvent contaminés, ils tombent moins malades et moins gravement malades", précise également Robert Cohen sur BFMTV.
Afin d’en savoir davantage, une étude sur 600 enfants a été lancé en Ile-de-France, à Créteil, a-t-il fait savoir. Parmi eux, la moitié ont des symptômes du coronavirus.
"Quel est le taux d’enfants qui portent le virus ? Quel est le taux d’enfants qui a déjà été contaminé ?" seront les questions auxquelles devront répondre l’étude. Les premiers résultats seront connus dans un mois.