De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En fin d'année dernière, le coronavirus Covid-19, faisait ses premières victimes connues à Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine. Il n'aura fallu que quelques mois à la maladie pour gagner toute la planète et provoquer le confinement d'au moins la moitié de la population mondiale.
Pour lutter contre le virus, la Chine a pris un certain nombre de mesures drastiques, dont le gouvernement en place estime aujourd'hui qu'elles ont payé, rapporte Ouest-France. A l'occasion d'un récent discours, le 22 mai 2020, le Premier ministre s'est d'ailleurs félicité d'une « réussite stratégique majeure » dans le combat contre la maladie. Pour éviter la propagation de celle-ci, l'empire du Levant avait choisi la mise à l'arrêt du pays dès la fin janvier. Aujourd'hui, Pékin ne recense que quelques nouvelles contaminations quotidiennes.
"Nous, fils et filles de la nation chinoise, sommes restées unis pendant une période infiniment difficile et avons élevé une Grande muraille de solidarité", a poursuivi Li Keqiang, le Premier ministre chinois. Il ajoute : "Nous avons obtenus une victoire décisive dans la défense de la province du Hubei et de sa capitale, Wuhan".
Une réussite qui aura coûté cher
Pour autant, le gouvernement chinois n'est pas dupe sur le coût même de ce succès tant vanté. "Notre réussite s'est payée d'un prix élevé", rappelle en effet le dirigeant, qui parle de la chute considérable du PIB du pays. "C'est un prix qu'il fallait payer et qui en valait la peine", nuance-t-il ensuite, établissement clairement ses priorités politiques.
Ce n'est pas le seul sacrifice auquel a consenti l’État chinois. Il a aussi renoncer à annoncer un quelconque objectif de croissante et prévoit de laisser filer son déficit pour soutenir l’économie. Par ailleurs, les autorités compétentes ont également annoncé un emprunt exceptionnel de 1000 milliards de yuans, dans le même objectif.