La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Alors que l'épidémie de coronavirus Covid-19 s'approche de son pic de contaminations en France et que la population française est placée en isolement à domicile, la communauté scientifique se lance dans la course au traitement. L'objectif est de trouver un remède pour soigner les malades et, dans un second temps, de préparer un vaccin efficace. Alors où en est-on de cette recherche de traitement ?
Sur la piste du remède, le professeur Didier Raoult de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille aurait peut-être trouvé un médicament efficace, rapporte Le Parisien. En effet, le médecin a testé un traitement contre le paludisme sur des patients atteints du virus, explique le quotidien.
Coronavirus : quelle molécule ?
Ce sont ces petits comprimés recommandés pour les voyages en zone infestée par le paludisme qui pourraient être le remède au Covid-19. Le médicament est connu sous le nom générique de chloroquine, mais on entend parfois des noms commerciaux comme la Nivaquine ou encore le Plaquenil.
Didier Raoult raconte alors que 24 patients atteints par le virus ont pris du Plaquenil pour lutter contre la maladie. Il assure que seulement six jours plus tard, seul un quart d'entre eux est toujours contrôlé positif. Une avancée importante puisque 90% de ceux qui n'ont pas pris le médicament sont toujours malades aujourd'hui, précise Le Parisien. Le médecin a publié, lundi 16 mars 2020, une vidéo sur Youtube qui détaille les résultats de son étude.
Le quotidien précise même que le laboratoire français Sanofi a annoncé vouloir offrir aux autorités françaises des millions de doses de Plaquenil, pour traiter potentiellement jusqu'à 300 000 malades.
Traitement : plus d'essais cliniques ?
Les résultats prometteurs du professeur Raoult poussent même le gouvernement à demander plus d'essais cliniques, rapporte Le Parisien. "Le ministère a souhaité étendre ces essais cliniques, qui seront dupliqués sur un plus grand nombre de patients", indique la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Elle précise que "ces nouveaux essais seront réalisés avec une équipe indépendante du professeur Raoult".
Ainsi, le gouvernement souhaite étendre les études concernant le médicament afin de prouver que celui-ci est bel et bien efficace. Sibeth Ndiaye a rappelé en ce sens que, pour l'instant, "nous n'avons pas de preuve scientifique", que le traitement fonctionne réellement.
"Ces résultats ont été obtenus sur un petit nombre de patients et il serait effectivement sage d'élargir les essais à davantage de malades et d'étendre ces essais à d'autres équipes de chercheurs", tempère également le professeur François Bricaire, ancien chef du service d'infectiologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, interrogé par Le Parisien.
Coronavirus : et dans le monde ?
La France est loin d'être le seul pays en quête de vaccin. France Info détaille qu'aux Etats-Unis, plusieurs pistes sont étudiées, pour soigner la maladie. La radio publique annonce qu'à Seattle, "le premier essai clinique d'un possible vaccin a débuté".
Le vaccin mRNA-1273 a donc été testé sur un premier participant lundi 16 mars 2020, annoncent les Instituts nationaux de santé américains. Ce sont, au total, 45 patients qui participeront à cet essai pendant une durée de six semaines. Ce sont tous des participants volontaires, âgés de 18 à 55 ans, précise France Info.
Il faudra toutefois attendre un peu avant de pouvoir profiter de ce vaccin, si celui-ci se révèle efficace, puisqu'il ne sera pas disponible tout de suite. La radio annonce ainsi que "les autorités américaines estiment que, "si tout se passe bien, il faudrait tout de même entre un an et un an et demi pour que le vaccin soit disponible".