Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Emmanuel Macron l'a annoncé : sauf imprévu – et dieu sait qu'il pourrait y en avoir – le confinement devrait prendre fin le 11 mai 2020. Ce qui ne signifie pas pour autant que les Françaises et les Français pourront directement se ruer dans leur restaurant préféré. Et pour cause ! L'activité économique ne repartira pas d'une traite et, par conséquent, tous les établissements ne pourront pas rouvrir immédiatement. Cela ne saurait se faire que de manière progressive, a tenu à rappeler le gouvernement, qui craint actuellement une deuxième vague de contamination.
[node:covid-19-france]
Il faudra donc attendre avant de pouvoir savourer de nouveau son plat favori dans la buvette de son choix. En effet, d'après les informations d'Europe 1, toute réouverture avant le 15 juin semble fortuite. "Cette date reste l'hypothèse de travail la plus sérieuse", écrivent nos confrères sur leur site, non sans évoquer une réunion prochaine, qui doit être organisée le vendredi 24 avril 2020 à l’Élysée. Toutefois, le ministre de l’Économie ne cache pas ses ambitions : le plus tôt sera le mieux, estime Bruno Le Maire.
Tous les restaurants ne pourront pas ré-ouvrir en même temps
Une source « proche du dossier » évoque en effet une "piste vraisemblable" mais rappelle qu'il ne sera pas possible de faire bénéficier tous les établissements des mêmes conditions de réouverture. Certains devront mécaniquement attendre plus longtemps que d'autres...
"Cela devrait être très progressif", poursuit la radio, non sans dresser la comparaison avec le système que le gouvernement prévoit pour les écoles.
Par ailleurs, ce n'est pas la seule question que pose une réouverture et celle-ci pourrait s'avérer insuffisante pour permettre aux restaurateurs de survivre, financièrement parlant.
"Si on demande à ces bistrots, où les tables sont collées les unes aux autres, de diviser la fréquentation par deux, on va les tuer. Leur modèle économique ne tiendra pas", s'alarme une seconde source qui connaît bien la question. Et Europe 1 de s'attarder sur les bruits de couloirs du ministère : "Pour le moment, on a pas trouvé la réponse, mais il va falloir aller vite pour sauver la saison estivale".