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Le diaporama ci-dessus indique les départements qui pourraient être confinés à cause d'un taux d'incidence très élevé (supérieur à 250) ou d'un risque de saturation dans les services de rénimation (taux d'occupation excédant les 100%). Sources BFMTV/Santé Publique France
Un taux d’incidence toujours assez élevé, des services hospitaliers proches de la saturation... La situation dans certains départements non-confinés demeure préoccupante. La plupart de ces zones en sursis se trouvent en fait à proximité des régions où des nouvelles mesures de restriction ont été annoncées par Jean Castex, le 18 mars dernier ou précedemment.
Les points les plus chauds se regroupent donc au sud-est de l’Hexagone, de Lyon à la région niçoise où un confinement le week-end est d’ailleurs en vigueur depuis plusieurs semaines. À Marseille, la tenue d’un carnaval regroupant près de 6 500 personnes selon la préfecture de police durant le week-end dernier a donc fait couler beaucoup d’encre.
La région Grand-Est et le sud-est de la France reste sous haute surveillance
Dans le Var, le taux d’incidence dépasse lui les 347 cas de covid pour 100 000 habitants, selon Covid Tracker. Interrogé sur un possible reconfinement par Nice Matin, Gabriel Attal confie que rien n’est encore joué. "À ce stade, aucune décision n'a été prise. Le conseil de Défense se réunit mercredi. Je n'exclus pas que d'autres départements connaissent de nouvelles mesures, prochainement, en fonction des indicateurs", indique le porte-parole du gouvernement.
La région Grand-Est présente elle aussi des données appelant à la prudence. Dans ce territoire, on relève également une présence plus importante qu’ailleurs des variants brésiliens et sud-africains. En Moselle, ces deux souches sont identifiées dans 36,5% des tests analysés par Santé Publique France. Ailleurs, la reprise épidémique semble moins forte et violente et la façade Atlantique continue notamment de bien résister.