Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Qui n’a jamais fredonné une jolie ritournelle pour endormir bébé ? Ces berceuses gravées dans nos mémoires depuis l’enfance que l’on chante à la moindre occasion pour faire plaisir aux enfants…Pourtant pas si innocentes et douces que cela les comptines de nos souvenirs…
Le sens caché derrière les comptines pour enfant
De nombreuses comptines possèdent en réalité un sens caché, pas toujours très glorieux. Croyez-nous, vous ne chanterez plus “Au clair de la lune” de la même manière. Cette chanson douce que vous murmurez aux oreilles de votre enfant est un vieux texte daté du XIXème siècle et truffé d’allusions sexuelles…
La plume, la chandelle qui est morte, ou le briquet que l’on bat sont toutes des métaphores phalliques ou sexuelles, comme l’explique Ouest-France. La chandelle qui est morte fait référence au pénis qui a une panne d’érection. « On bat le briquet » signifie au XVIIIe siècle « avoir des relations sexuelles ».
Pire encore, le personnage de Lubin qui cherche désespérément du feu dans la comptine est en fait un moine qui a cédé à la luxure et qui cherche un moyen d’assouvir son désir sexuel, représenté par le feu.
La chanson “Il était un petit navire” extrêmement populaire apparaît surprenante si l’on se plonge dans les paroles. Avant de faire valser d’avant en arrière votre enfant sur vos genoux, sachez que cette chanson parle de cannibalisme. C’est en effet, l'histoire d'un petit marin qui, après un tirage au sort, est désigné pour être mangé par l'équipage de son navire qui manque de vivres. Il sera finalement sauvé par…la vierge Marie !
Comptines pour enfants : doit-on les interdire ?
Difficile une fois que l’on connaît le sens caché de certaines comptines de les fredonner à tue-tête sans complexe. En effet, certaines font référence au viol ou à la sexualité. Lorsque l’on écoute la chanson "à la pêche aux moules" de plus près, cela ne rime vraiment pas avec le monde de l’enfance et de l'insouciance. En effet, on entend sans ambiguïté : « Quand une fois ils vous tiennent/Ils vous font des petites caresses/Et des petits compliments »… Malheureusement si la petite fille ne veut plus aller à la pêche, explique Topito, c’est que les « gens de la ville » lui ont pris son panier… et l’ont violée.
Et la chanson du furet : “Il court, il court le furet” et bien vous n’aurez jamais plus envie de la chanter surtout après les scandales sexuels que nous avons connus dans l’Église depuis plusieurs décennies. En effet, comme l’a décrypté le Figaro ,cette comptine relève d’une contrepèterie pour se moquer d’un abbé libertin sous la Régence de Philippe d’Orléans (1715-1723). Une permutation de lettres ou syllabes permet de cacher un sens plutôt indécent. Essayez de remplacer le «c» de «court», par le «f» du mot «furet» dans le titre. Eh oui, vous obtenez :”Il fourre, il fourre le curé”...du coup, plus très envie de bercer bébé avec la "chanson du furet". Et des comme celà il en existe beaucoup…On aurait presque envie de les bannir du répertoire de nos bambins…
Comptines pour enfants : vraiment plus d’actualité ?
Certaines de ces « chansons enfantines » sont très anciennes, et leurs origines en vieux français sont alors soumises à interprétations diverses. Le double-discours passe ainsi presque inaperçu. Mais lorsque l’on se penche sur la symbolique des mots tirés de la littérature française classique, cela fait nul doute que ces comptines n’ont rien d’innocentes et surtout révèlent du traitement réservé aux individus selon chaque époque (les enfants, les femmes, les soldats…)
En effet, la représentation des femmes, par exemple, ne semble absolument plus en adéquation avec notre époque actuelle et apparaissent profondément choquantes. Difficile, donc, même pour dénoncer le patriarcat, de faire entendre des contenus explicitement dégradants à nos enfants.
Deux comptines entraînantes comme “La mère michelle” ou la célèbre“ à la claire fontaine” parlent toutes les deux de virginité. L’une vieille fille, vient de la perdre et souhaite la retrouver quant à l’autre, elle se refuse à Pierre et va le payer très cher. « C’est de mon ami Pierre, qui ne veut plus m’aimer, pour un bouton de rose, que je lui refusai. »
Pire sans doute, dans “Il était une bergère” lorsqu’elle tue son chat (pour avoir mis sa patte dans du fromage…) et qu'elle vient se confesser auprès d’un curé pour son crime, celui-ci profite allègrement de la situation. « Ma fille pour pénitence, Et ron, et ron, petit patapon, Ma fille pour pénitence, nous nous embrasserons (…) La pénitence étant si douce, nous recommencerons ».
Vous l’aurez compris : érotisme, torture, cannibalisme… la face cachée des comptines françaises n’est pas reluisante.