Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La France est un pays particulièrement ouvert sur la question de la nationalité. En effet, dans notre pays, il n’y a théoriquement aucune limite au nombre de nationalités qu’un citoyen peut posséder, explique le site officiel du service public.
Avec le droit du sol, un enfant né sur le territoire français a le droit à la nationalité française, et ce quel que soit l’origine de ses parents [un enfant né en France, dont les parents n’ont pas la nationalité française peut la prendre à sa majorité, NDLR]. De cette façon, il n’est pas rare de rencontrer sur notre territoire des citoyens binationaux voire plurinationaux.
Une autre nationalité sans abandonner sa nationalité française
Par ailleurs, un Français peut également prendre d’autres nationalités, par le biais de la naturalisation. La loi française autorise un citoyen français à adopter une nouvelle nationalité sans abandonner pour autant sa nationalité française. À l’inverse, un étranger qui prend la nationalité française n’a pas à renoncer à sa nationalité d’origine. Ainsi, un Français n’a théoriquement aucune limite au nombre de nationalités qu’il peut avoir. Gérard Depardieu, qui aime se définir comme "citoyen du monde" révélait au Journal du dimanche en 2013 son souhait de posséder sept passeports différents. Il possède aujourd’hui des passeports français, russe et belge.
En revanche, la multiplication des nationalités ne plait pas à tous les pays. Dans de nombreux états, le cumul est loin d’être encouragé, voire parfois interdit. C’est le cas de l’Espagne, où la déchéance d’une des nationalités pour les binationaux est très courante une fois la majorité atteinte. Au Japon, la double nationalité est tout simplement inexistante : aucune autre nationalité que la nationalité japonaise n’est reconnue.