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La chaleur pourrait annihiler le coronavirus Covid-19. C’est l’une des affirmations qu’avait prononcée Donald Trump début avril, indique Numérama. La vérité semble s’éloigner de cette assurance. Les scientifiques font preuve de modération quant au rôle de la chaleur dans la propagation de la pandémie. L’Académie nationale des sciences a adressé une lettre de huit pages à la Maison Blanche le 7 avril 2020.
Dans cette dernière, il y est expliqué que le virus ne disparaîtra pas avec la venue du printemps et de l’été. Cependant, il a été démontré que la chaleur et l’humidité jouerait un rôle dans la survie du coronavirus Covid-19. Ce n’est encore que théorique, et ce lien ne ferait pas disparaître la pandémie, mais pourrait l’atténuer. Ce phénomène prouverait la nature saisonnière de la maladie semblable à la grippe qui, chaque hiver, entraîne des épidémies.
Différentes études se rejoignent
D’autres expériences ont donc été menées pour confronter le virus à la chaleur. Les résultats ont d’ailleurs été publiés dans le magazine The Lancet Microbe le 2 avril 2020 : le coronavirus Covid-19 serait sensible à la chaleur, et plus stable à des températures fraîches, aux alentours des 4°C. Ces résultats ne sont en revanche pas à prendre pour acquis, car les laboratoires ne peuvent pas recréer à la perfection les conditions réelles de l’environnement extérieur.
Une autre étude pré-publiée début avril et produite par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) en précise encore davantage. Le taux de transmission le plus fort se situerait dans les régions exposées à une température entre 3°C et 17°C. Au-delà de 18°C, la propagation serait plus faible. Tous ces travaux de recherches restent toutefois purement théoriques.
Rien n’est encore officiel
Ces études sont en effet des "preprint", c’est-à-dire qu’elles n’ont pas encore été acceptées par le comité de rédaction d'une revue scientifique. Même s’il existe bel et bien une corrélation entre les différences de température et le degré de propagation du coronavirus Covid-19, il ne peut pas y avoir de certitude quant au lien de causalité.
Des facteurs supplémentaires peuvent également contribuer aux différentes évolutions du virus. D’autant plus que ces rapports possèdent une limite importante à prendre en compte : elles ne se basent que sur les cas déclarés, et non les asymptomatiques.
Par ailleurs, même si ces théories s’avéraient réelles, la chaleur seule ne suffirait pas à détruire la maladie. Voici purquoi.
Un ralentissement, mais pas une annihilation
La hausse de la chaleur et de l’humidité qui accompagne l’arrivée des périodes printanières et estivales n’empêcherait pas la transmission du coronavirus Covid-19, informe Numérama. Dans le meilleur des cas, cela ralentirait sa propagation.
"Bien qu’on puisse s’attendre à une légère diminution de la contagiosité du SRAS-CoV-2 par un temps plus chaud et plus humide, il n’est pas raisonnable de s’attendre à ce que ces diminutions à elles seules ralentissent suffisamment la transmission", a détaillé Marc Lipsitch, le directeur du Center for Communicable Disease Dynamics au MIT.