Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’explosion des réseaux sociaux n’a pas eu que du bon. L’émergence de nombreuses applications de tchat en direct comme Facebook, WhatsApp, Snapchat ou Instagram, sont devenues les cibles de proxénètes, pédophiles, mais aussi des trafiquants, qui attirent notamment les jeunes filles dans leurs filets.
La multiplication des applications de rencontre, dont certaines sont réservées aux jeunes, comme Tinder, ont accentué le phénomène, qui se veut de plus en plus inquiétant. Selon le rapport de la Fondation Scelles sur le système prostitutionnel, "les deux tiers de la prostitution a lieu en ligne". Un constat alarmant. En effet, selon le Mouvement du Nid, ce sont entre 6 000 et 10 000 mineurs qui se prostitueraient en France, relate Le Figaro.
"Les modes de prostitutions deviennent de plus en plus fluides, donc de plus en plus difficiles à repérer", constate Hélène Bidard, adjointe à la mairie de Paris et chargée de l’égalité femmes-hommes.
Internet : nouvelle plateforme de prostitution des mineurs
Se livrer face caméra, suivant les désirs des clients, qui contre quelques jetons, commandent ce qu’ils leur font envie, voici comment la prostitution a évolué. Ces phénomènes de "cam girls", où contre de l’argent, les jeunes femmes, voire filles, se livrent à des actes sexuels se répandent de plus en plus. Ces "webcams du sexe" ont transformé la prostitution.
L’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE) s'inquiète de cette pratique qui touche les mineurs depuis une dizaine d’années, déclare le délégué général, Pierric Mallié-Arcelin au Figaro. "Avec ces sites, la prostitution est désormais à portée de clic : il faut protéger les enfants de ce risque", ajoute-t-il.
Pour la Fondation Scelles, c’est "l’émergence constante d’Internet dans nos vies", qui est responsable du déplacement de cette pratique en ligne.
"L'augmentation observée du nombre de mineurs adoptant ces conduites peut s'expliquer notamment par la généralisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication", précise le rapport 2018 de l’association sur l’Exploitation sexuelle des mineurs en France.
Vidéo en lien avec le sujet : Faveurs contre logement : une nouvelle forme de prostitution ?
Un projet de loi pour renforcer la lutte contre la prostitution des mineurs
Muscler la législation, c’est ce que recommande la Fondation Scelles. Le député LREM Mustapha Laabid a présenté en février un projet de loi pour lutter contre la prostitution des mineurs. Il demande notamment que les sanctions pour le recours à la prostitution soient aggravées pour les mineures et les personnes vulnérables, de lutter contre le proxénétisme en ligne, et d’instaurer une évaluation lors des "retours de fugue".
L’association familiales catholiques souhaite que "la société civile s’investisse davantage dans la régulation du réseau Internet". Une plainte a d’ailleurs été déposée il y a dix ans contre quatre sites internet français, mais l’affaire est toujours en attente de jugement, rapporte Le Figaro.
Un projet de loi pour renforcer la lutte contre la prostitution des mineurs
Muscler la législation, c’est ce que recommande la Fondation Scelles. Le député LREM Mustapha Laabid a présenté en février un projet de loi pour lutter contre la prostitution des mineurs. Il demande notamment que les sanctions pour le recours à la prostitution soient aggravées pour les mineures et les personnes vulnérables, de lutter contre le proxénétisme en ligne, et d’instaurer une évaluation lors des "retours de fugue".
L’association familiales catholiques souhaite que "la société civile s’investisse davantage dans la régulation du réseau Internet". Une plainte a d’ailleurs été déposée il y a dix ans contre quatre sites internet français, mais l’affaire est toujours en attente de jugement, rapporte Le Figaro.