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Elle n’a pas toujours été professeure…
Avant d’être la professeure de théâtre, d’Emmanuel Macron, Brigitte Macron a été attachée de presse. Cette information pourtant non-confidentielle, n’est que rarement relayée mais fait l’objet de plusieurs mentions dans le livre de Maëlle Brun. L’auteure raconte que c’est au début des années 1980 que celle qu’on appelle encore à l’époque Brigitte Auzière est embauchée par la chambre de commerce du Nord-Pas-de-Calais. Elle y officie alors comme attachée de presse pendant deux ans.
Ce n’est qu’un peu plus tard, alors que son mari est muté et que le couple déménage dans l’Est de la France, que Brigitte Macron découvre l’enseignement. Ce métier va s’avérer être une véritable passion mais il va également transformer sa vie comme jamais elle ne l’aurait imaginé.
Une professeure "cool"
Brigitte Macron a été pour ses élèves une professeure particulièrement agréable. Dans les nombreux témoignages recueillis par Maëlle Brun auprès des anciens élèves de la Première dame, tous saluent sa proximité, son écoute et sa bienveillance.
L’un d’entre eux raconte ainsi comment il échangeait des blagues parfois très piquantes et corrosives avec Brigitte Macron. Même si elle enseigné dans des établissements religieux, la prof de Français ne s’est jamais empêché de manifester une certaine liberté. Un jour qu’elle faisait étudier le thème de la passion à ses élèves, elle "avait fini par lancer d’un air très enjoué que se faire du bien de temps en temps", raconte l’un d’eux.
Le son de cloche est le même chez ses anciens collègues. Brigitte Macron est décrite comme une collaboratrice agréable et souriante.
Une jeune femme populaire
Ce sens du contact, dont l’ouvrage de Maëlle Brun se fait régulièrement l’écho, est une qualité que Brigitte Macron a visiblement cultivée dès sa jeunesse.Plus jeune, la Première dame, petite dernière de sa fratrie, a jonglé entre une éducation religieuse et ses envies de liberté. La journaliste, reprenant les déclarations d’anciennes camarades d’école, parle même de "la bande à Brigitte". "C’est vrai qu’elle attirait et nous fédérait (…) Il faut dire qu’elle était dynamique, toujours prête à organiser des sorties", confie une proche à Maëlle Brun.
Cette popularité, Brigitte Macron l’a aussi gagné à la faveur d’une activité extrascolaire. Elle fait du patinage artistique pendant trois ans pour le club de la ville d’Amiens. L’auteure raconte aussi comment la Première dame se faisait messagère, transmettant à ses amies les lettres d’amour qu’elle acceptait de recevoir chez elle.
Elle a perdu toutes ses amies
Assumer son histoire d’amour avec Emmanuel Macron n’a pas été simple. Outre les réticences de la famille du futur président et de la sienne, Brigitte Macron a dû supporter les regards, les messes basses et les bruits de couloir.
Un proche n’hésite pas ainsi à raconter comment le couple a été traité comme "des pestiférés". Pendant un moment, la famille Trogneux a même refusé de lui adresser la parole, alors que leurs cabines de plages se trouvaient à côté. Surtout "du jour au lendemain, les amis avec qui elle partait en vacance n’ont plus voulu lui adresser la parole", confie ce même proche. Idem pour ces amies avec qui elle déjeunait parfois et qui subitement n’ont plus eu de temps pour la voir.
Maëlle Brune évoque dans son ouvrage une vraie "blessure".
Elle a déjà fait de la politique
Brigitte Macron n’a pas attendu Emmanuel pour s’intéresser à la politique. Celle qui assume avoir des idées plus à droite que son époux s’est même déjà présentée à une élection ! Au milieu des années 1980, alors qu’elle habite à Truchtersheim en Alsace avec son premier mari, la future Première dame gagne en popularité dans de son quartier. Qu’à cela ne tienne, elle se présente en 1989 sur une liste pour les élections municipales, déjà, il s’agit d’une liste sans étiquette politique.
Brigitte Macron participe activement à la campagne : tractage, collage, rencontre. Malheureusement, les résultats des élections ne lui permettent pas de siéger au conseil municipal. Cette fibre politique, c’est aux côtés du président qu’elle la vit désormais, incarnant sa "part non-négociable", ainsi que le raconte Maëlle Brun.