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Mais où s’arrêtera l’expansionnisme américain ? Après le Golfe du Mexique, rebaptisé Golfe d’Amérique suivant la signature d’un décret par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche en janvier, c’est la Manche qui est dans le viseur.
Mais cette fois, ce n’est pas le président américain qui est aux manettes, mais son ministre de l’Efficacité gouvernementale, un certain Elon Musk. Le milliardaire sud-africain, a posté fin janvier sur X (anciennement Twitter), le réseau social qui lui appartient, une image satellite de la Manche.
“Nouveau nom pour l’eau qui sépare l’Angleterre et la France”, lance l’homme d’affaires, qui décide arbitrairement de rebaptiser la Manche… du nom du premier président américain, “George Washington channel” (en référence au nom anglais de la Manche, l’”English channel”.
Mais pourquoi une telle révision géographique, alors même que le premier président américain n’a jamais eu à traverser la Manche ? Pour certains, il s’agit d’une réplique à la Grand-Bretagne, qui a fait savoir qu’elle ne reconnaissait pas le changement de nom du Golfe du Mexique.
Pour d’autres, elle est une nouvelle preuve de l'hostilité d’Elon Musk envers le premier ministre britannique, Keir Starmer. En janvier, le patron de Tesla et SpaceX a publié en quelques jours sur son réseau X plus de 200 messages pour attaquer le locataire du 10, Downing street et son gouvernement, rapporte le site américain Wired.
Elon Musk accuse les autorités britanniques d'avoir couvert une vaste affaire de viols et d'exploitation sexuelle de plus de 1.500 filles et jeunes filles dans le nord de l'Angleterre pendant des décennies, qui avait émergé il y a plus de dix ans et dont la plupart des responsables étaient des hommes originaires du Pakistan.
Le soutien de Donald Trump a affirmé sur X que le travailliste Keir Starmer, à l'époque où il était à la tête du parquet britannique, avait "autorisé des gangs de violeurs à abuser de jeunes filles sans faire face à la justice". Il a accusé le premier ministre d'être "complice du viol de l’Angleterre", "coupable de crimes terribles contre le peuple britannique", et a appelé à le mettre en prison, voire à "pendre pour trahison" les responsables qui auraient "couvert" les agissements "du gang de pédophiles musulmans".
De son côté, Keir Starmer a dénoncé les propagateurs de fake news. "Ceux qui propagent mensonges et désinformation (...) ne s'intéressent pas aux victimes. Ils s'intéressent à eux-mêmes."