Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
C’était un grand moment d’émotion sur le plateau d’On n’est pas couché samedi soir avec le témoignage de Jean-Michel Fauvergue, l’ancien chef du Raid. Il était invité pour parler de son livre "Patron du Raid, face aux attentats terroristes", aux éditions Mareuil. Impossible donc pour Laurent Ruquiez de ne pas aborder l’attentat qui a touché le Bataclan. Mais l'ancien commissaire de police a toujours du mal à parler du drame et à replonger dans l'horreur de la découverte des corps des 90 personnes tuées dans la salle de concert. C’est ému qu’il explique l’intervention de son équipe en cherchant ses mots tout en essayant de contrôler son émotivité palpable.
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"Je ne peux plus regarder de films violents"
Après cette description, face à Laurent Ruquier l'interrogeant pour savoir s'il fallait ou non continuer d'organiser des événements au Bataclan, Jean-Michel Fauvergue répond sans hésiter : "On s'est battus pour ça". Jean-Michel Fauvergue est aussi revenu sur la manière dont il a vécu la traque d’Abdelhamid Abaaoud, et sa crainte de subir des pertes. "Je me suis dit que je risquais encore de perdre mes hommes", a-t-il relaté. Une crainte qui l’a toujours suivie, durant toute sa carrière.
Un peu plus tard dans la soirée, il avouera à Laurent Ruquiez que depuis cette nuit d’horreur du 13 novembre, il lui est impossible de regarder des films violents. "Je me contente de regarder Mimie Mathy, c’est bien", a-t-il lancé.