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Ce dimanche, deux cousines de 20 et 21 ans, originaires de la région lyonnaise, ont été tuées au couteau vers 13h45 sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille. Vers 22h30, l'attaque a été revendiqué par Daesh, via un communiqué. L’assaillant, qui a été abattu par des militaires de l’opération Sentinelle, serait un Tunisien en situation irrégulière, âgée d’une trentaine d’années, a indiqué La Provence.
Selon Libération, l’homme sortait tout juste de garde à vue après avoir été interpellé samedi, à Lyon, pour vol à l’étalage. Comme l’a rappellé 20 minutes, l’individu a été relâché au vu de la faible gravité des faits. Par ailleurs, les enquêteurs ont procédé à l’examen de ses empreintes digitales. Celles-ci correspondraient à huit identités différentes. Néanmoins, l’assaillant ne faisait pas l’objet d’une fiche S. Ce dernier était connu des services de police pour des infractions de droit commun, commises entre 2005 et 2014, a précisé La Provence
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Un comportement étrange
L'organe de propagande de Daesh, l'agence Amaq, a désigné l’assaillant comme faisant partie "des soldats de l'Etat islamique". Cependant, Gérard Collomb, qui s'est rendu sur les lieux de l'attaque, s'est montré prudent quant aux affirmations de l'organisation terroriste, souligne France 3.
Le comportement de l’individu a été jugé "étrange" sur les images de vidéosurveillance de la gare marseillaise. L’homme "commence par commettre (son) crime sur une première personne, s'enfuit, puis revient sur ses pas pour tuer la seconde personne (...) C'est un élément d'interrogation", a expliqué le ministre de l’Intérieur, cité par France Info. Alors que le parquet terroriste a été saisi de l'enquête, le trafic des trains a repris normalement ce lundi matin à la gare Saint-Charles.
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