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Il est environ 6 heures du matin, mercredi, lorsqu’une forte explosion retentit dans l’immeuble où les policiers du RAID et de la BRI ont donné l’assaut, une heure et demie plus tôt.
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Le bruit fait suite à l’explosion d’une femme kamikaze qui, après avoir tiré une rafale de balles, a actionné sa ceinture bardée d’explosifs. Selon RTL, la femme a passé un appel avant de se faire exploser, peut-être pour prévenir d’éventuels complices. Avant l’explosion, on peut entendre sur une vidéo (voir ci-dessous) un échange sonore entre un homme et une femme, semble-t-il la femme kamikaze. "Il est où ton copain ?", crie un policier vers elle, sous des tirs nourris. "Ce n’est pas mon copain !", lui répond à deux reprises la femme, qui actionne ensuite sa ceinture d’explosifs.
La cousine du cerveau présumé des attentats de Paris
Si pour l’instant, la kamikaze n’a pas encore été identifié, il pourrait fortement s’agir de la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, censé se trouver en Syrie, mais soupçonné de se trouver dans l’appartement où a été donné l’assaut. Selon RTL, il s’agit bien de Hasna Aitboulahcen, une Française âgée de 26 ans, cousine du djihadiste. Elle travaillait dans le BTP à Epinay-sur-Seine jusqu’en 2012. Selon TF1, elle avait à plusieurs reprises menacé la France et déclaré vouloir faire le djihad.
Selon le journal belge DH, qui a consulté le profil Facebook de la femme, elle aurait publié des photos d’elle vêtue d’un niqab et tenant des armes. La jeune femme aurait également écrit des messages à la gloire d'Hayat Boumeddienne, compagne d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Dans les détails de son profil, elle indique avoir fréquenté l’université de Metz. Le 11 juin dernier, elle postait sur sa page la photo (illustrant l’article) ainsi que ce message : "Jver biento aller en syrie inchallah biento depart pour la turkie" !". Pourtant, elle ne serait jamais allée en Syrie. Reste que c’est elle qui a permis aux enquêteurs de localiser la planque du commando calfeutré dans l’appartement de Saint-Denis.
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