De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Arnaque sur LeBonCoin : 199 personnes victimes de fausses annonces
Aspirateurs, appareils photo, téléphones et bien d‘autres objets à prix cassés. Voilà ce que proposait un couple d’escrocs sur le site LeBonCoin en Indre-et-Loire. Leur combine, basée sur de fausses petites annonces, a fait 199 victimes pour un total de 90 000 euros détournés de 2011 à 2013, rapporte France Bleu Touraine. La tromperie a pris fin lorsqu’une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte d’une de leurs victimes habitant la Touraine, indique la radio locale.
Rattrapés par la justice, les deux malfaiteurs ont été condamnés, ce lundi 5 novembre, pour escroquerie, complicité d'escroquerie, faux et usage de faux par le tribunal correctionnel de Tours. David L., qualifié d’auteur principal de l’escroquerie, a écopé de quatre ans de prison ferme. Quant à Alexandra L., poursuivie pour complicité, le tribunal a prononcé une sentence de 15 mois de prison ferme à son encontre, détaille La Nouvelle République.
Cependant, les coupables n’étaient pas présents à la lecture du délibéré. Un mandat d’arrêt a donc été émis contre David L., déjà absent lors de l’audience du 2 juin 2018. Les condamnés devront également verser quelques milliers d’euros à leurs victimes au titre du préjudice matériel et moral, précise France Bleu.
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Arnaque sur LeBonCoin : 90 000 euros détournés sur divers comptes
Le mode opératoire était bien ficelé. Les malfaiteurs vendaient des produits moyennant des virements bancaires. Une fois l'argent empoché, ils n’expédiaient jamais la marchandise. Certes la méthode paraît simple, pourtant ce binôme était en réalité très bien organisé.
Pour s’assurer la confiance des clients potentiels, les arnaqueurs fournissaient relevés d'identité bancaire, pièces d'identité, factures... Problème : tout était faux à l’exception des pièces d'identité empruntées à des individus "totalement étrangers à l'affaire", relaie France Bleu. Afin de garantir leur anonymat lors des transactions effectuées sur internet, les escrocs avaient même loué un serveur informatique, souligne La Nouvelle République.
Les sommes versées par les victimes étaient dans un premier temps encaissées sur des comptes de proches. Puis, elles étaient transférées au Maroc, aux Seychelles et à l'Ile Maurice où le couple avait ouvert des comptes bancaires pour collecter l’argent de leurs méfaits.