Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
20 millions de victimes. C'est le nombre d'utilisateurs qui ont déjà téléchargé de faux inhibiteurs de pub que l'on appelle aussi des "clones". Selon l'équipe du bloqueur de publicités AdGuard, ceux-ci sont présents au sein du magasin d'extensions de Google chrome. A noter que 20% des internautes qui utilisent cette extension ont appris leur existence via le navigateur.
Ces arnaques sont très bien référencées. En effet, lorsque les personnes inscrivent sur le moteur de recherche : "adblock", "blockads" ou encore "ad blocking", les extensions frauduleuses apparaissent. C'est ce qu'ont démontré les spécialistes d'ADGuard.
Selon le site, il s'agit au départ, de bloqueurs légitimes. Les malfaiteurs arrivent à se procurer le code et à le modifier. Ce procédé est vicieux car il peut être un excellent bloqueur de publicité tout en exécutant d'autres demandes malveillantes.
Un moyen pour ne pas se faire avoir
Pour ne pas être dupés, prêtez absolument attention à la source qui met en ligne le téléchargement de cet inhibiteur, rapporte le site spécialisé Clubic. Dans son rapport, l'équipe du bloqueur de publicités AdGuard a analysé une falsification qui se nomme "AdRemover for Google Chrome". Dans le code de ce "clone", un fichier appelé "coupons.txt", qui n'est pourtant, pas présent dans le bloqueur original.
Il s'est avéré que cette arnaque espionne l'ensemble du trafic transitant par Google Chrome et permet en plus aux escrocs de faire exécuter, via le navigateur, les commandes dont ils ont besoin.
A noter que le risque de se procurer une extension frauduleuse est très élévé, indique Clubic. Il faut éviter au maximum d'en télécharger de nouvelles et il vaut mieux se diriger vers des fabricants connus. Leurs produits sont en général disponibles sur leur site.