De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le poivre, vous en utilisez peut-être tous les jours pour relever vos plats. Ce sympathique condiment pourrait paraître hors de tout soupçon. Après tout, ce ne sont que de simples petits grains moulus. Sachez que la réalité est bien plus complexe. Les industriels ne sont jamais avares d'idées pour réduire les coûts de production et augmenter les marge. Le flacon de poivre n'échappe donc pas à la règle.
Pour mieux comprendre comment cela fonctionne, des journalistes du Parisien ont mené l'enquête. Ils ont fait appel à Samir Ouriaghli, un spécialiste de la question et fondateur d'une marque récoltant des épices en France.
Pour créer un faux poivre, la recette est assez simple. L'homme mélange un peu de vrai poivre avec de l'amidon et du sel. Il ajoute ensuite du grignon d'olive, un résidu issu de la fabrication de l'huile d'olive. Le résultat : une substance ressemblant à s'y méprendre à l'authentique condiment. Pour preuve, le quotidien local a ensuite fait déguster ce poivre trafiqué à Alcidia Vulbeau, cheffe d'un restaurant. Cette dernière n'y a vu que du feu et classe ce faux poivre en haut du classement.
Près de 60% des poivres vendus seraient faux
L'avantage d'ajouter du sel, de l'amidon et du grignon d'olive est purement économique. Ces ingrédients coûtent évidemment bien moins chers que d'authentiques grains de poivre. Pour preuve, le kilo de baies noires de poivre atteint les sept euros, précise l'article du Parisien. Pour l'amidon, c'est cinquante centimes le kilo, vingt-cinq centimes concernant le sel. Avec le grignon d'olive, c'est encore moins puisqu'un kilo de cette substance revient à dix centimes d'euros. Selon une enquête de la Répression des fraudes menée en 2018, 59% des poivres étudiées présentent des signes de contrefaçons.