De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise mondiale de coronavirus Covid-19 est une aubaine pour les différents escrocs qui sévissent sur le net. Peur, fatigue et inquiétude sont des conditions idéales pour les malfaiteurs, explique le site spécialisé Cyberguerre. Le site précise également que "les personnes passent encore plus de temps sur leur ordinateur à cause du confinement forcé et du télétravail", situation propice aux arnaques.
Cybermalveillance.gouv.fr, a donc mis en garde, lundi 16 mars, contre le risque d'arnaques liées à l'épidémie de coronavirus. L'organe responsable de la prévention contre les cyberattaques et les arnaques en ligne appelle les Français à redoubler d'attention face aux "risques accrus" d'arnaques.
Le CNIL, l'autorité administrative qui veille sur le respect des libertés et de la vie privée sur Internet, a également communiqué pour avertir les Français du danger.
Des générateurs non-officiels
Depuis mercredi 18 mars 2020, si vous êtes contrôlé dans la rue sans la précieuse attestation de déplacement dérogatoire, cela coûtera au moins 135 euros d'amende. Le Huffington Post explique également que cette attestation ne peut pas encore être présentée sur smartphone aux forces de l'ordre en cas de contrôle. Pour l'instant, le ministère de l'Intérieur a simplement indiqué être en train d'"étudier la possibilité d'un dispositif mobile/digital".
Alors, méfiez-vous des arnaques à l'attestation de sortie qui apparaissent sur Internet. En effet, le Huffington Post explique que plusieurs "générateurs d'attestation" non-officiels ont été créés, dans le but de collecter les données personnelles des citoyens. Le générateur frauduleux vous invite à télécharger une version numérique de l'attestation, que vous pourrez présenter grâce à votre smartphone, ce qui est pour l'instant impossible. L'attestation est à télécharger sur le site du ministère de l'Intérieur uniquement, puis à imprimer et remplir avant de quitter son domicile. Si vous n'avez pas d'imprimante, vous pouvez également la recopier sur une feuille vierge. Voici ce dont vous devez vous méfier particulièrement.
https://twitter.com/Gendarmerie_078/status/1239936870454300672
Dérive des buralistes
Outre les tentatives de fraudes sur Internet, d'autres ont également essayé d'utiliser le système d'attestation pour faire du bénéfice. Le Huffington Post raconte que plusieurs bureaux de tabac ont proposé des attestations imprimées à la vente, dans les premières heures du confinement.
Cette initiative frauduleuse des buralistes n'a pas du tout plu à la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances Agnès Pannier-Runacher, ni à la confédération des buralistes, qui a alors communiqué pour rappeler à ses membres qu'il leur fallait proposer gratuitement les documents vierges, raconte le site d'information. Attention, des escrocs sévissent aussi par téléphone !
Appels aux dons frauduleux
Cyberguerre met également en garde contre de potentiels appels aux dons frauduleux, vous incitant à donner de l'argent dans la lutte contre le coronavirus. Le site raconte la démarche à suivre pour vérifier si cet appel est honnête ou s'il s'agit d'une escroquerie.
Lorsque vous recevez un mail évoquant une demande de donation, prenez le temps de vérifier qu'une campagne est bien en cours et qu'elle correspond à l'adresse e-mail du courrier que vous avez reçu. Si le mail n'est pas celui de l'Institut, c'est qu'il s'agit d'une arnaque. Si certains appels sont bien réels, explique le site spécialisé, "il est très probable que des appels aux dons frauduleux commencent à tourner, en se faisant passer pour le ministère de la Santé ou l'AP-HP par exemple".