Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Catherine Barma : la moitié de Laurent Ruquier
Vous ne les voyez pas souvent et pourtant, ils tirent les ficelles de vos émissions préférées… Il s’agit des producteurs et productrices qui oeuvrent en coulisses. Certains sont toutefois plus connus que d’autre à l’instar de Catherine Barma. C’est elle qui produit depuis plus de 10 ans maintenant l’indétrônable talk-shom de France 2, On n’est pas couché, incarné par Laurent Ruquier.
Il ne faut pas s’y méprendre la cheffe d’orchestre c’est elle, le ton et les invités en partie aussi. D’ailleurs Catherine Barma a hérité du titre de "Reine du PAF", qu’elle est loin de vouloir abandonner même à 73 ans. Et tant pis pour les bruits de couloir qui, l’année dernière, disait son concept à bout de souffe.
Catherine Barma fait la rencontre de Laurent Ruquier au début des années 90 alors qu’à l’époque elle travaille surtout avec Thierry Ardisson. Le goût de l’image ? La productrice a baigné dedans, son père, Claude Barma était réalisateur. Elle a d’ailleurs fondé sa société de production en 1999 : Tout sur l’écran. En 2015, son chiffre d’affaires dépassait les 10 millions d’euros selon societe.com.
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Stéphane Simon a récemment pris la lumière après les propos racistes d’Eric Zemmour sur le plateau de Salut les Terriens, face à Hapsatou Sy sur C8. C’est pourtant loin de la télévision et que Stéphane Simon a commencé : au sein de Pèlerin magazine avant d’atterrir chez France Soir. Sa rencontre avec Thierry Ardisson est alors déterminante puisque le célèbre animateur lui propose un job de rédacteur en chef. Naturellement Stéphane Simon se tourne de plus en plus vers la télévision et fonde plus tard la société de production, Téléparis. Il travaille avec Eric Brunet, mais aussi Michel Onfray et plus récemment André Bercoff (collaborateur de Valeurs actuelles) et Gilles-William Goldnadel. Avec ces deux derniers, il a lancé "La France libre", qui se revendique de la "réinformation" avec une ligne résolument de droite. Détenue avec Thierry Ardisson, sa société de production affichait un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2015. Quand Yann Barthès quitte Canal Plus et Le Petit journal, le producteur Laurent Bon avec qui il a créé la société de production Bangumi, s’en va aussi. C’est d’ailleurs sur la chaîne crypté que l’animateur et le producteur se rencontrent au début des années 2000. Avant cela, Laurent Bon a été journaliste dans l’Avignon, pigiste, chroniqueur et même directeur de rédaction. Hormis Canal Plus, il a un temps travaillé avec Marc-Olivier Fogiel en tant que rédacteur en chef de On ne peut pas plaire à tout le monde. Sa caractéristique première ? La discrétion. Au point de refuser en 2016 que son visage soit photographié alors qu’il pose pour un portrait dans Télérama. Sur TMC depuis 2016, il produit également l’émission de Léa Salamé, Stupéfiant !. En février 2017, L’Express faisait état d’un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros pour Bangumi.Stéphane Simon pour Salut les terriens
Laurent Bon du local à Quotidien