De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Eternuements, gorge qui gratte, yeux qui piquent… vous connaissez sûrement ces signes qui sont souvent synonymes d’une allergie au pollen. Si c’est votre cas, les semaines et mois à venir s’annoncent compliqués. Le réseau national de surveillance aérobiologique vient de publier son dernier bulletin, ce mardi 9 mai 2023.
En 2022, 30 % de la population mondiale était allergique au pollen. Il se pourrait qu’en 2050, 50 % de la population mondiale soit affectée par cette allergie. Au-delà des symptômes que l’on connaît tous, cette maladie pousse à des risques avérés d’asthme, d’infections et pour les cas les plus graves, une assignation à domicile pendant plusieurs mois de l’année pour limiter au maximum l’exposition.
De plus en plus de malades
Cette allergie très répandue au niveau mondial, est également devenue l’ennemie de la plupart des Français. Chaque année, toutes les régions françaises sont impactées par la maladie. Graminées, Olivier, Chêne, Oseille ou encore Urticacées sont les pollens les plus présents en France.
"Les pollens de graminées prennent le relais des pollens de bouleau avec un risque d'allergie de niveau moyen à élevé. Les graminées touchent tout le pays et aucun département n'est épargné. Le risque d'allergie sera moyen pour les pollens de chêne qui sont moins allergisants que les graminées", précise le RNSA.
La météo n’aide pas
Facteur de propagation, la météo est une conséquence plus qu’importante de la dispersion des différents pollens. La dispersion est favorisée par le vent et les journées avec des températures douces faisant augmenter leur concentration dans l’air, tout en augmentant le risque de réaction. Les facteurs d’"aides" existent, à l’instar des averses et des orages qui étouffent en quelque sorte les pollens. Ces derniers sont par ces temps pluvieux plaquer au sol ce qui permet un peu de répit, comme le rapporte nos confrères de TF1.
Découvrez ci-dessous les 44 départements classés en risque d'allergie aux pollens élevé ce mardi 9 mai, dans le bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.