De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce détachement d’imams a lieu tous les ans depuis les années 90
C’est parti, pendant près d’un mois des millions de musulmans à travers le monde vont jeûner à l’occasion du ramadan qui a débuté ce mercredi 16 mai. Il devrait s’acheter le jeudi 14 juin au soir. Pendant toute cette période, la France accueillera, comme chaque année, pas moins de 300 imams étrangers, ainsi que l’a rappelé Le Figaro. Environ 200 ressortissants marocains notamment, ainsi que des Turcs et des Algériens.
Ce détachement qui se fait avec un visa de 30 jours n’a rien de nouveau explique RTL, il se pratique depuis les années 90 dans l’Hexagone. Le rôle ces 300 imams est tout simplement de gérer l’affluence des fidèles dans les mosquées, ainsi que le précise Mohammed Moussaoui, président de l’Union des mosquées de France, interrogé par la radio.
Les profils des imams sont vérifiées
Le gouvernement français est parfaitement informé de ce détachement et le gère d’ailleurs directement avec les institutions des pays d’où viennent les imams. Ces derniers sont en premier lieu sélectionnés par les autorités de leur propre pays qui soumettent ensuite la liste au ministre des Affaires étrangères.
Tous les profils des imams sélectionnés sont par la suite vérifiés par le ministère de l’Intérieur afin d’éviter tous les profils qui pourraient poser problème et notamment les profils radicaux. Sur place, les prédicateurs disposent d’un visa de 30 jours qui se termine à la rupture du jeûne. "S'il y avait un doute sur un discours de radicalisation, on le saurait tout de suite mais aujourd'hui, il n'y en a pas", explique Ahmet Orgas, président du conseil français du culte musulman, à RTL.