Vous pensiez vos clichés de vacances protégés des hackeurs ? Méfiez-vous... Certains internautes ont, semble-t-il, trouvé une combine pour accéder à vos photos.

Vos pages sur les réseaux sociaux ne sont pas publiques ? Cela ne signifie pas pour autant que vos contenus soient protégés. Pour se prémunir contre les voyeurs et autres espions, certains internautes préfèrent limiter la visibilité de leurs informations personnelles. Cela passe, par exemple, par des filtres permettant de ne dévoiler les clichés qu'à d'autres utilisateurs du réseaux qu'ils ont accepté d'ajouter à leur page Facebook ou Instagram...

Pourtant, les contenus multimédias publiés sur ces réseaux sociaux sont accessibles via des adresses publiques. En effet, il est assez simple de récupérer des URLs de ces images et vidéos, qui elles, peuvent être partagées par une tierce personne sur le web, révèle le média américain BuzzFeed.

Réseaux sociaux : les contenus sont accessibles même après l'expiration de la "story"

Selon BuzzFeed, ce détournement fonctionne même pour les images et les vidéos d’une story Instagram ou Facebook qui a déjà expiré.

Ces contenus demeureraient accessibles quelques jours après leur disparition officielle : jusqu'à ce que Facebook, par exemple, cesse de les stocker sur ses serveurs. Pendant ce laps de temps, un internaute ayant accès à une publication, y compris privée, peut se rendre sur la page en question. Il n'aura ensuite qu'à faire faire un clic droit, puis sélectionner l'option "Afficher le code source de la page".

Vidéo du jour

Ensuite, il ne lui restera plus qu'à trouver le lien direct du contenu recherché et il pourra le partager avec qui le voudra. 

Interrogé par le média américain, Facebook minimise l’affaire. Une porte-parole de l'entreprise a expliqué que "ce comportement est similaire à la prise d'une capture d’écran d’une photo d’un ami Facebook ou Instagram et de la partager avec d’autres gens. Cela ne donne pas accès au compte privé de la personne".

Une justification qui demeure très incomplète puisque, si l’URL ne permet pas de naviguer sur la page privée de l'individu espionné, elle donne bien accès au contenu original et non pas à une simple copie...