La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il va falloir s’y habituer, semble-t-il. Cela fait plusieurs années, déjà, que les retraités de France sont bien contraints de se serrer la ceinture : leur niveau de vie relatif baisse. Et cela n’a rien d’anodin, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet à plusieurs reprises. C’est un choix politique assumé ; un rééquilibrage voulu en faveur des actifs, lesquels n’ont pas profité de réformes aussi favorables que leurs aînés ces dernières décennies. Aussi, rappelle Le Figaro, les travailleurs et les travailleuses aujourd’hui au repos sont mis à plus forte contribution depuis un moment désormais.
Tout débute en 2018 ; alors que le pouvoir d’achat des retraités est resté stable vingt ans, environ. Tandis que celui des actifs commence à augmenter, de même que celui de la population prise dans son ensemble, le leur débute sa régression. Pourtant, soulignent nos confrères sur la base des informations du Conseil d’orientation des retraites (COR), leurs pensions ont été revalorisées ! Mais pas assez pour maintenir la qualité de leur niveau de vie, estime le COR qui tire la sonnette d’alarme.
Niveau de vie des retraités : pourquoi vos pensions progressent-elles si peu ?
Rappelons que les revenus d’un retraité ne se limitent généralement pas à la seule pension qu’il perçoit du régime général. En moyenne, elle représente 72% de ses émoluments. Ce sont elles qui ont été augmentées ces dernières années, mais moins vite que les prix à la consommation. Entre 2019 et 2020, par exemple, la revalorisation était limitée à 0,3%, exception faite des ménages les plus fragiles (c’est-à-dire celles et ceux dont la pension tous régimes n’atteignait pas 2 000 euros).
Cet état de fait résulte d’une décision claire : la désindexation de la revalorisation. Par le passé, l’inflation - c’est-à-dire la hausse des prix à la consommation - dictait l’augmentation des pensions. Ce n’est plus le cas aujourd’hui… Et les retraités l’ont donc payé cher. Mais ce n’est pas la seule raison de leur malheur aujourd’hui.
Les réformes Macron qui ont pesé sur le budget des retraités
Emmanuel Macron s’est aussi rendu coupable de quelques réformes qui ont pesé sur le budget des retraités… Et qui n’ont pas manqué de les faire descendre dans la rue, battre le pavé. La CSG est, sans conteste, l’une de celles qui lui aura le plus coûté.
Dans ses calculs, le Conseil d’orientation des retraites en tient d’ailleurs rigueur dans ses calculs. En 2018, les Françaises et les Français ayant liquidé leurs droits ont dû faire face à une hausse non compensée de la CSG de 1,7 point. Elle a été annulée, en 2019, pour les ménages les plus modestes.
Niveau de vie des retraités : le troisième point à ne pas perdre de vue
Un troisième élément pèse considérablement sur le budget des retraités. Il s’agit de la baisse des taux de rendement du patrimoine immobilier, mais aussi de son volet financier, indique Le Figaro. En effet, ces derniers représentent 13% à 16%, en moyenne des revenus totaux des retraités Français. Ils chutent pourtant sans discontinuer depuis 2009.
Tout cela, néanmoins, n’empêche pas les retraités de conserver un niveau de vie légèrement supérieur à celui de l’ensemble de la population. En 2018, ils profitaient de 2,9% de plus que les autres en la matière.