De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A quelle retraite aurez-vous droit ? C’est une question complexe, à laquelle il s’avère difficile de répondre avec précision. En effet, le calcul du montant de la retraite repose sur un certain nombre de facteurs complexes, qu’il peut s’avérer ardu d’estimer en détail. Ainsi, explique le gouvernement sur le site du service public, la formule retenue est la suivante : "Revenu annuel moyen x Taux de la pension x (Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein".
Rappelons donc que la durée d’assurance figure sur le relevé de carrière ou de situation individuelle de tout salarié et que si cette dernière est égale à la durée de référence, il est éligible au taux plein ; lequel représente une pension complète. Dans le cas contraire, il lui faudra mécaniquement composer avec une pension réduite, dite "proratisée". C’est le cas, hélas, de toutes les travailleuses et tous les travailleurs n’ayant cotisé "que" 100 trimestres au moment de leur cessation d’activité.
Retraite : quelle pension quand on a cotisé "que" 100 trimestres ?
Un futur retraité né au début des années 1960, décidant de partir à la retraite à 62 ans environ doit normalement afficher 166 trimestres de cotisation. Chaque trimestre manquant est théoriquement sanctionné d’un coefficient de minoration de la pension de 1,25%. En l'occurrence, il manque donc 66 trimestres. Cela signifie que la pension serait rognée de 82,5% de son total… si certains mécanismes de protection n’existaient pas. En effet, la décote maximale est plafonnée : elle ne peut excéder 20 trimestres. Ce qui implique tout de même perdre un quart de sa rémunération finale.