Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Famille Bettencourt : des conflits d’argent bien maquillés
Fin 2007, Françoise Meyers-Bettencourt porte plainte contre sa mère Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal et troisième fortune de France. Elle dénonce un abus de faiblesse, entrainant des dons faramineux (1 milliard d’euros) au photographe mondain François-Marie Banier. En 2009, la plaignante demande que sa mère soit mise sous tutelle. L’année suivante, après qu’éclate l'affaire Woerth-Bettencourt, entrainant de nouvelles demandes de mise sous tutelle, la mère contre-attaque : c’est elle, cette fois, qui porte plainte contre sa fille pour violences morales.
Toujours en 2010, le 6 décembre, après trois ans de guerre ouverte par médias interposés, mère et fille se réconcilient autour de différents accords financiers… mais pas pour longtemps ! En juin 2011, la hache de guerre est de nouveau déterrée : Françoise Meyers-Bettencourt reproche au mandataire de sa mère, Maître Pascal Wilhelm, de profiter de ses largesses, notamment pour le compte de sociétés dont il est l’avocat. Une nouvelle demande auprès du juge des tutelles est déposée. En octobre 2011, un rapport médical conclut que l'héritière de L'Oréal souffre de "démence mixte" et de la maladie d'Alzheimer. Liliane Bettencourt doit être placée sous la tutelle de sa fille et de ses petits-enfants. Ses avocats font appel de cette décision. Le feuilleton continu…
En 2007, Sylvie Uderzo, est licenciée de son poste de directrice de la société Albert-René par son père, Albert Uderzo, également papa d’Astérix. La fille porte plainte et obtient réparation en 2009 : près de 270 000 euros de dommages et intérêts. L’affaire rebondit deux ans plus tard, en 2011. Sylvie Uderzo affirme que son père, alors âgé de 84 ans, est victime d’abus de faiblesse. Elle porte plainte contre X en reprochant à l’entourage du riche dessinateur de vouloir "piller et briser" sa famille (les éditions Albert-René seraient valorisées entre 30 et 80 millions d’euros). Dans la foulée, le père rapplique en accusant sa fille de harcèlement judiciaire. L’affaire est toujours en cours. Dans un ouvrage publié ce mois-ci sur internet, intitulé "Le complot", Jacques Dessange accuse violemment son fils : "Je ne mourrai tranquille que lorsque Benjamin aura été viré de la société que j'ai bâtie". Le célèbre coiffeur, aujourd'hui âgé de 86 ans, raconte comment il s'est fait "virer" de sa propre entreprise par son fils cadet (l'actuel directeur du groupe) en 2010. Et envisage de porter plainte au pénal contre lui pour abus de confiance aggravé. L’accusé a depuis rappliqué via son avocat : "quand on est en retraite et qu'on a eu une vie trépidante, parfois on trouve les années de retraite un peu longues, un peu ennuyeuses…" a commenté Me Olivier Baratelli. Selon lui, le brûlot de 48 pages édité par Dessange serait "écrit avec le venin d'un père peut-être jaloux de son fils". Au-delà des paroles, la société Dessange International a décidé de poursuivre en justice son fondateur pour diffamation. En souhaitant que l’accusé ne puisse plus utiliser la marque qu’il a créée, suite au préjudice et au trouble causés au groupe.Famille Uderzo : le combat des chefs
Famille Dessange : père et fils se cherchent des poux