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Un Français sur cinq déjà inscrit sur un site de rencontre en 2013
A quelques jours de la Saint-valentin, l'Institut national d'études démographiques (Ined) a publié mercredi matin, une étude* sur les usagers des sites de rencontres, tels qu'Adopte un mec, Meetic ou Tinder. En voici cinq chiffres significatifs.
Près d'un Français majeur sur cinq s'était déjà inscrit sur un site de rencontres comme Meetic ou Tinder, en 2013. En effet, 16 à 18% des 18 à 65 ans s'étaient déjà rendus sur un site de rencontres cette année là. C'est déjà deux fois plus qu'aux Etats-Unis pour cette même période.
*L’enquête Étude des parcours individuels et conjugaux (Épic) a été conduite par l’Ined et l’Insee en 2013-2014. Consacrée à la vie affective des Français, elle interroge les répondants sur chacune de leurs "relations amoureuses importantes", en cours ou vécues par le passé. Au total, 14699 relations ont été décrites par 7825personnes âgées de 26 à 65 ans qui ont répondu à l’enquête.
Les jeunes cherchent d'avantage l’amour que les séniors
Les 18-30 ans sont les plus nombreux à rechercher l'amour sur Internet. Les personnes plus âgées étant en général déjà en couple. D'après cette étude, les 61-65 ans sont les plus rares à sauter le pas. Mais l'Ined observe tout de même une progression de l'utilisation des sites dans toutes les classes d'âges. La multiplicité des applications et leur facilité d'utilisation ont permis la popularisation progressive de ces sites dans les différentes tranches d'âges.
Le net n'est pas le premier lieux de rencontres
Selon l'Ined, 9% seulement de ceux qui ont rencontré leur partenaire dans les dix dernières années ont déniché l'âme-soeur sur le web. Un chiffre qui augmente toutefois pour les rencontres homosexuelles. Les sites Internet et les applications de rencontres sont au cinquième rang des lieux de rencontres de relations durables en France aujourd'hui, après le lieu de travail, les soirées entre amis, les lieux publics type festivals ou chez les particuliers.
Relations d'un soir oui, relations durables non
Selon l'Ined, 57% des personnes interrogées affirment que les sites mènent surtout à des rencontres occasionnelles. Le côté virtuel des rencontres confèrerait un aspect éphémère que recherchent certaines personnes. "Les sites sont à l’origine de nombreuses rencontres, dont certaines deviennent sexuelles, mais seule une partie des relations s’inscrivent dans la durée", explique l'Ined.
Le net des deuxièmes chances
Les sites jouent un rôle plus important dans les remises en couple, selon l'étude. Entre 2005 et 2013, seules 5 % des premières unions proviennent des sites, alors que c’est le cas de 10 % des secondes unions. L'Ined explique cette tendance : "ces services correspondent avant tout à la situation et aux attentes des personnes séparées ou divorcées. À un moment de la vie où l’entourage est composé surtout de couples, et qu’il ne fournit plus autant de partenaires potentiels, les rencontres par intermédiaire présentent un attrait particulier."