Facebook lance son service de rencontres : voici comment il fonctionneIllustrationIstock
Après neuf mois de retard, le lancement de Facebook Dating est enfin officiel. Accès, fonctionnement… On vous explique tout.

Meetic, Tinder, Attractive World… Les sites et applications de rencontre ont un succès fou. Le nombre d’abonnés ne cessent d’ailleurs de croître et Facebook semble aussi vouloir prendre part à ce marché florissant, où l’amour se vend. Après avoir lancé Facebook Dating aux Etats-Unis en septembre 2019, le géant du Web investit notre continent, avec neuf mois de retard.

Initialement prévu pour la Saint-Valentin, le service de rencontre a en effet été reporté à cause des inquiétudes des régulateurs sur la protection des données en Irlande, rapporte Business Insider.

Facebook Dating : le nouvel onglet du réseau social

"Nous lançons Facebook Dating en Europe pour aider plus de gens à trouver des relations intéressantes grâce à des choses qu'ils ont en commun, comme des centres d'intérêt, des événements et des groupes", a déclaré Facebook jeudi 22 octobre.

Intégré à l’application européenne, le service apparaît sous la forme d'un nouvel onglet. Selon les préférences, les intérêts et l'activité des utilisateurs sur Facebook, des partenaires sont soumis. Les utilisateurs du réseau social peuvent alors envoyer un "like" et un message à une autre personne, ou encore un "Secret Crush" pour montrer leur vif intérêt.

Vidéo du jour

Afin de protéger la vie privée et les données personnelles, cette appli de rencontre est tenue de ne pas suggérer les amis Facebook actuels comme partenaires potentiels. Vous souhaitez rejoindre Dating, mais ne voulez pas que cela se sache ? Aucun avertissement ni notification ne seront envoyés à vos contacts. Aucune activité liée aux rencontres n’apparaîtra d’ailleurs sur votre fil d’actualité, a assuré le réseau social dans une déclaration.

Bien que très simple, l’accès à ce service nécessite la création d’un compte différent de votre compte Facebook.

Graham Doyle, commissaire adjoint à la surveillance irlandaise, a toutefois précisé à l'agence de presse américaine Bloomberg qu’il continuerait "à surveiller le produit lors de son lancement dans l'UE cette semaine".