De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une information qui devrait faire vivement réagir. L’association Que Choisir révèle mercredi dans une enquête publiée sur son site les combines de banques pour éviter ou retarder les renégociations de crédits immobiliers.
Et les astuces pour cela ne manquent pas : "comportements dilatoires, gestion calamiteuse des dossiers, inflation galopante des tarifs"… Un constat d’autant plus inquiétant que pas moins de 1,2 million de ménages ont souscrit un crédit immobilier en 2016, et la moitié après une renégociation.
Parmi les plaintes reçues par l’association, le piège du temps perdu avant la conclusion du contrat revient très souvent. "23% des litiges concernent ainsi des attitudes dilatoires, aux premiers rangs desquelles on retrouve des délais records (jusqu’à 11 mois) pour l’envoi du décompte de remboursement anticipé, document essentiel permettant le rachat du crédit par un établissement concurrent (10% des dossiers)", explique Que Choisir.
Des coûts non prévus
Les erreurs et surfacturations se font elles-aussi étonnement plus nombreuses lorsqu’il s’agit d’une demande de rachat de crédit. "De nombreux consommateurs doivent ainsi s’acquitter de sommes non prévues ou non expliquées, telles que des exonérations de frais promises finalement non honorées ou de coûteux intérêts intercalaires prélevés par la nouvelle banque, quand ils ne subissent pas des erreurs de gestion", ajoute l’association.
Face à ce constat, cette dernière a annoncé qu’elle saisissait les pouvoirs publics pour mettre fin à "ces pratiques délétères".
Découvrez l’enquête complète sur le site de Que Choisir.