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Ils sont étonnants. Bizarres. Mystérieux. De nombreux de verbes ont été jetés aux oubliettes de l'histoire de la langue française. Peut-être n'étaient-ils pas assez utiles ou très compréhensibles pour notre époque ?
Il est vrai qu'il n'est pas toujours simple d'employer des termes tels que "pandiculer" (pour bâiller), "tympaniser" (pour critiquer ou ridiculiser quelqu'un ), ou bien encore "blézimarder" (pour couper la parole).
Les verbes rares : trésors linguistiques cachés
Saviez-vous par exemple que le verbe "détorquer" signifie : donner un sens forcé, une fausse interprétation pour en tirer avantage ? Ou que "déparler" veut dire s'arrêter de parler ? Et que "débagouler" a pour signification de "vomir" ? "Festiner", "aveindre", "guéer", "guesailler", autant de verbes dont le sens s'estompe dans le temps.
C'est au détour de poussiéreux ouvrages que nous avons la chance de les croiser. Aujourd'hui rares et littéraires, de nombreux verbes de la langue française, encore en usage au XIXe siècle, ont disparu de notre vocabulaire.
Qui peut aujourd'hui se targuer de comprendre ce qu'entend une personne par "aveindre" ? Dans l'ouvrage Les mots disparus de Pierre Larousse, le linguiste Bernard Cerquiglini a recensé de nombreux termes désuets qu'il serait parfois de bon augure d'employer à nouveau. Plutôt que de tremper un vêtement dans l'eau, pourquoi ne pas le "guéer" ? Ou bien décider de "guesailler" quand on souhaite semer le trouble sur le fait que l'on fréquente un mauvais lieu ou que l'on mène une vie de paresseux.
Si l'utilisation des verbes est un jeu d'enfant pour vous, que vous maîtrisez la langue française comme un Voltaire moderne, alors nous vous lançons un défi ! Testez vos compétences avec notre quiz sur les verbes, réservé aux experts qui visent le 10/10.
Les réponses se trouvent dans la dernière diapositive.