De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il n’en a pas fini avec les retraites. Le président de la République, qui a fait savoir aux Françaises et aux Français qu’il sollicitait de nouveau leur confiance par l’intermédiaire d’une lettre publiée dans la presse régionale, dévoile peu à peu les grandes lignes de son nouveau projet. Passé avril 2022, s’il est reconduit et peut entamer un second mandat, Emmanuel Macron entend donc parler de mille et un sujets. Au premier rang desquels, la retraite. La mère des réformes compte parmi les premiers chantiers que l’exécutif envisage d’engager, comme à d’ores et déjà pu l’expliquer notre journal.
Le président, cependant, a décidé de faire du fi de l’une de ses anciennes promesses. En 2016 et en 2017, alors qu’il n’était “que” candidat, l’ancien ministre de François Hollande s’engageait à ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite. Les choses ont visiblement changé depuis.
Réforme des retraites : ce qu’annonce désormais le candidat Macron
C’est Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, qui a pris la parole pour détailler le nouveau projet nourri par le chef de l’Etat. Le jeudi 10 mars 2022, il a expliqué qu’Emmanuel Macron comptait inscrire dans son programme le report de l’âge légal de départ à la retraite. Le président souhaiterait voir les Françaises et les Français progressivement travailler jusqu’à 65 ans.
D’après le gouvernement en place, qui s’est aussi exprimé sur la question des pensions, il s’agit avant toute chose d’une “réforme de responsabilité”, mais aussi de “justice” rapporte CNews. “Il s'agit aussi de s'aligner sur la plupart de nos voisins et des pays comparables”, a encore insisté le porte-parole. Cette réforme doit également s’accompagner d’une revalorisation des pensions à 1 100 euros a minima pour les carrières complètes et la suppression de certains régimes spéciaux comme celui d’EDF, par exemple.