De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A son arrivée mardi en fin de journée à Science Po, la prestigieuse école parisienne qui forme les futurs politiques et journalistes, Manuel Valls a reçu un comité d’accueil un peu particulier.
Des étudiants, semblent-ils communistes, l’ont vitupéré aux cris de "Valls tire-toi" et "La France, tu l’aimes ou tu la quittes", une allusion à la phrase prononcée en son temps par Nicolas Sarkozy.
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Le droit de vote des étrangers, mauvaise idée
Mais le Premier ministre ne s’est pas démonté, et a continué son chemin devant un auditoire qui l’attendait. C’est devant celui-ci que Manuel Valls a porté le coup de grâce à une mesure qui avait déjà du plomb dans l’aile : le droit de vote des étrangers aux élections locales.
Promesse du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle, et d’une partie de la gauche, le chef du gouvernement a pourtant assuré que c’était une mauvaise idée et que la mesure ne serait pas non plus proposée pour la prochaine campagne présidentielle.
"Il y a une citoyenneté française, européenne, faisons les vivre"
"Je ne pense pas que cela soit une priorité. Je l'avais dit il y a trois ans, cela avait provoqué avait un scandale, on avait dit 'abandon d'une promesse'… Mais cette promesse, de toute façon, ne sera pas mise en œuvre. Et je suis convaincu qu'elle ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle, parce qu'elle tend inutilement et parce que ce n'est plus le sujet. Il y a une citoyenneté française, il y a une citoyenneté européenne, faisons les vivre, plutôt que de courir derrière des totems qui, aujourd'hui, ne sont plus adaptés à la réalité du monde", a estimé Manuel Valls (voir la vidéo ci-dessus).