Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
François Hollande a actuellement en sa possession un rapport qui pourrait faire beaucoup de bruit. Selon les informations de Mediapart, ce document lui aurait été remis en 2014 par la Cour des comptes et concernerait le coût des anciens présidents de la République. En effet, après leur mandat, les anciens locataires de l’Elysée bénéficient à vie de nombreux avantages financés par l’Etat comme un chauffeur, un personnel de sécurité, un appartement de fonction et un bureau. Actuellement, trois ex-présidents en profitent : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Et cela à un coût : plus de 10,3 millions d’euros chaque année. Un poste de dépense sur lequel s’est penchée la Cour des comptes il y a deux ans et pour lequel elle préconisait alors une réduction des avantages des anciens présidents. Une demande qui va donc dans le sens "de la maîtrise de la dépense publique" mise en avant par François Hollande, mais que ce dernier a pourtant ignorée jusqu’à présent.
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François Hollande attend une décision du Conseil d’Etat
En effet, et toujours d’après le site d’investigations, le socialiste aurait préféré garder le rapport sous le coude, attendant le moment opportun pour le dégainer. Contactée par Mediapart, l’Elysée aurait expliqué que François Hollande attendait notamment la décision du Conseil d’Etat suite à la requête de l’association Anticor. Cette dernière dénonce les avantages des anciens présidents, arguant qu’ils ne sont pas légaux car ils sont basés sur une simple lettre écrite par Laurent Fabius à VGE en 1985. Si le Conseil d’Etat venait à lui donner raison, le chef de l’Etat devrait alors publier un décret officiel pour confirmer ou non cette décision. Et à quelques mois de la prochaine course à l’Elysée, le président "normal" pourrait bien s’en servir pour envoyer un message aux électeurs.
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