Publié par Meddy Mensah, le 20/01/2016

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AFP
Mardi après-midi, l'ancienne actrice d'"Alerte à Malibu" est venue au Palais Bourbon dire son opposition au gavage des oies pour faire le foie gras. Une visite très attendue... et très commentée.
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"Une dinde gavée au silicone"

Sa venue était annoncée depuis longtemps, et elle n'a pas manqué de provoquer une mini-émeute mardi, salle des Quatres Colonnes, à l'Assemblée nationale. Pamela Anderson, la star de la série américaine "Alerte à Malibu" était venue pour faire un discours à l'encontre du gavage des oies afin d'obtenir le précieux foie gras servi sur de nombreuses tables françaises lors des fêtes de fin d'année. Mais sa venue n'a pas été appréciée par tout le monde. Si les journalistes ont joué des coudes pour apercevoir l'actrice aux formes pulpeuses, certains députés y sont allés de leur petit commentaire, parfois sexiste.

Ainsi de Frédéric Nihous, président de Chasse Pêche Nature et Traditions (CPNT), qui dans un tweet n'y est pas allé de main morte.

"Je préfère de loin un canard gavé..."

Samuel Potier, conseiller régional FN en Pays de la Loire, a fait un parallèle entre la star et les oies.

"On peut parler aussi du gavage de sa poitrine ?"

Un adhérent des Républicains, visiblement soutien de François Fillon.

Vidéo du jour

Le dessin d'Alex

Le dessinateur Alex a lui imaginé ce qu'aurait pu dire Pamela Anderson à l'Assemblée.

"Pas de silicone dans le foie gras"

"Elle n'y connaît rien. Pas de silicone dans le foie gras. Qu'elle continue à courir, ça nous rappelera des souvenirs", a lancé le député (LR) Patrick Olllier.

"Des arguments que d'autres non pas"

Pamela Anderson a "des arguments que d'autres n'ont pas", a déclaré le député (LR) Philippe Gosselin, en faisant référence à la poitrine généreuse de la star américaine.

"Chacun a les fantasmes qu'il souhaite"

"Pamela Anderson ? Je m'en fiche. Qu'on fasse appel à l'imagination et à l'ardeur des parlementaires, c'est une bonne chose. Après, chacun a l'imagination et les fantasmes qu'il souhaite", a déclaré le député (LR) Hervé Mariton.