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Dans une interview au journal Le Parisien, Nathalie Kosciusko-Morizet annonce sa candidature pour la primaire ouverte de l'UMP qui désignera le candidat de la droite pour les municipales de 2014 à Paris.

© abacapressC'est une décision capitale : Nathalie Kosciusko-Morizet a décidé de se présenter à la mairie de Paris. Pour déclarer sa candidature la députée-maire UMP de Longjumeau (Essonne) a choisi le Parisien. "J'ai décidé d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée" déclare-t-elle dans une interview à paraitre ce vendredi. Un choix qui est "d'abord le fruit d'une réflexion personnelle. J'ai beaucoup réfléchi, c'est une décision non pas de raison mais de passion. J'ai envie de mener cette bataille" continue l'ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Et pour succéder à Bertrand Delanoë, la lutte s'annonce âpre. Si en répondant favorablement à l'appel de 77 élus et responsables de l'UMP, qui s'étaient déclarés en faveur de sa participation, elle coupe l'herbe sous le pied de Jean-Louis Borloo, elle devra faire face à celle qu'on arrête plus, Rachida Dati. Si le président de l'UDI, qui a annoncé son renoncement jeudi, aura du mal à faire machine arrière malgré son habituelle tendance aux volte-face, il en sera tout autrement de l'ancienne garde des Sceaux.

L'électorat bobo et écolo, qu'elle se disputait avec Jean-Louis Borloo, lui permet certes de devancer sa rivale dans un sondage, paru fin janvier, qui la créditait de 28% contre 21% pour NKM. Cependant l'idée d'une primaire ouverte au sein de l'UMP parisien sera expérimentée pour la première fois et cela change la donne. Les premières expériences démocratiques au sein de la droite tracent une route inconnue et glissante. Jean-François Copé et François Fillon peuvent en témoigner.