De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que François Hollande se présente ce soir face aux Français en traînant une impopularité record, Marine Le Pen voit tous les sondages lui sourire. En effet, selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé pour i>Télé et Sud Radio publié mardi 4 novembre, la présidente du Front National arriverait en tête au premier tour dans la majorité des hypothèses si l’élection présidentielle se tenait cette semaine.
L’institut de sondage explique alors que Marine Le Pen serait une "candidate attrape-tout", éjectant la gauche dans cinq cas de figure sur huit. Dans trois scénarios, elle réaliserait le même score que la droite sauf si le PS était représenté par Martine Aubry et l’UMP par Alain Juppé.
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En outre, l’étude prête à la présidente du Front National entre 29% et 32% des intentions de vote selon les différents scénarios. C'est bien une tendance qui se confirme pour Marine Le Pen qui était déjà placée en tête des intentions de vote au premier tour dès le mois de septembre.
C’est la constance de cette progression qui saute yeux. En effet, l’eurodéputée est passée du score de 17.9% en mai 2012, à 19.5% d’intentions de vote en octobre de la même année puis à 22% en avril 2013 jusqu’à 30% en septembre dernier. Les scores réalisés aux municipales et aux européennes viennent également confirmer cette ascension.
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Celle qui estimait au lendemain de son élection à la tête du parti frontiste "manquer de culture générale" pour assumer sa mission de conquête, enregistre une progression qui donne confiance aux cadres du FN. "(Son) niveau dans les sondages est très haut, les Français veulent clairement un changement (...) (Elle) sera au second tour face à un candidat de l'UE, de l'immigration et de l'austérité" a prédit son époux Louis Alliot sur les ondes de Sud Radio. Certains dirigeants frontistes pronostiquent même une victoire en 2017.
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Or, cela pourrait s’avérer compliqué pour la fille de Jean-Marie Le Pen. En effet, ces estimations portant uniquement sur le premier tour de la présidentielle, ne prennent pas en compte l’effet sur l’opinion que produirait sa présence au second tour. Comme ceci a pu être observé dans plusieurs communes lors des municipales, l’éternel "front républicain" pourrait s’ériger en obstacle dans sa quête vers la magistrature suprême. De surcroît, plusieurs doutent de la disponibilité de matières grises dans son camp lui permettant de former un gouvernement qui tienne la route. Cependant, la progression dont elle fait l’objet pourrait lui valoir nombre de ralliements qui viendraient palier ce problème.
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