La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Moi aussi j'ai connu la haine". Nicolas Sarkozy donne le ton. Lors de son déjeuner en tête en tête avec Laurent Wauquiez ce mercredi 5 juin 2019, l’ancien président s’est confié. Cette rencontre, qui intervient trois jours seulement après la démission du patron des Républicains, avaient, semble-t-il, était prévue avant la débâcle européennes. Elle a donc pris une toute autre tournure, dans les bureaux de Nicolas Sarkozy, situés rue de Miromesnil, à Paris, rapporte RTL.
Rappelons d’ailleurs que lors des européennes en 1999, Nicolas Sarkozy avait lui-même subi un revers, avec 12,8% des voix. Cela l’avait conduit à quitter la présidence du RPR.
Si les deux hommes se connaissent bien, en coulisse, l’ancien chef de l’Etat n’épargnait pas son ancien ministre. Etonnamment, lors de ce rendez-vous d’1h30, Nicolas Sarkozy a joué un rôle de conseiller.
Se cache-t-il par ailleurs une quelconque stratégie politique derrière cette entrevue ? Selon l’entourage de M. Wauquiez, il n’en est rien. Il s'agissait d'un "rendez-vous personnel, sans arrière-pensée politique", précise BFMTV.
Un déjeuner de crise bienveillant
"Les Français, Laurent, vont commencer à te regarder autrement (…) Moi aussi j'ai connu la haine", a confié Nicolas Sarkozy, qui s'est voulu rassurant.
"En 1995, j'étais le traître. En 2007, on m'adulait".
Et d’ajouter : "Tu viens de leur enlever la seule chose qu'ils avaient en commun : te combattre. Et tu verras, le rebond arrive plus vite que tu ne le penses".
Après ce déjeuner, qui était le dernier rendez-vous à Paris pour Laurent Wauquiez, l’ancien patron des LR s’est rendu dans sa région du Puy-en-Velay, où il devrait séjourner au moins jusqu'à la fin de l'été.