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"Il n'est pas parti sur un divorce avec le Premier ministre ou le président de la République. Ça, c'est un fait. Contrairement au sèche-cheveux en or, qui est un fantasme...", assène dans les colonnes du Figaro un "conseiller de poids" de l'Elysée. Il évoque, bien évidemment, le cas François de Rugy : après les multiples révélations de Mediapart sur le train de vie de l'ancien ministre – et surtout sur ses magouilles financières – celui-ci n'a eu d'autre choix que de démissionner. Une décision qu'il semble regretter amèrement aujourd'hui, assure le quotidien.
"J'ai fait primer l'intérêt collectif – du président, du gouvernement et de la majorité – sur mon intérêt personnel", a fait savoir le ministre démissionnaire, qui se refuse à fermer la porte d'un potentiel retour au gouvernement, depuis qu'il a été "dédouané" par les enquêtes internes diligentées par l'exécutif — pourtant largement contestés par un pan de l'opposition ou Mediapart. "C'est une question qui ne m'appartient pas", a bien voulu répondre l'ancien député écologiste, sur le plateau de France 2, avant de ré-enchérir : "L'avenir le dira".
"Si j'avais eu accès immédiatement à mes relevés bancaires – ce qui était impossible –, je n'aurais pas démissionné", a-t-il également déclaré aux micros du Canard Enchaîné, dont l'édition papier a été publiée le 24 juillet 2019.
François de Rugy bientôt de retour au gouvernement ? Ce qui l'ennuie vraiment
Si François de Rugy regrette tant d'avoir agi si vite, c'est peut-être parce qu'il appréhende son retour sur les bancs du Palais Bourbon, juge Le Figaro. En cause ? Des relations pour le moins compliquées avec quelques uns de ses collègues de la majorité parlementaire. Il n'a jamais siégé avec les députés macronistes, qu'il s'est contenté d'observer du haut du Perchoir, depuis l'hôtel de Lassay ou l'hôtel de Roquelaure. Pire encore ! Certains, souligne l’hebdomadaire très marqué à droite Valeurs Actuelles, n'ont pas hésité à lui savonner la planche et a ouvrir la porte à sa démission.
Pourtant c'est bien avec Richard Ferrand, son successeur à la présidence de l'Assemblée nationale, qu'il sera le plus dur de travailler. Le quotidien nationale pointe du doigt des rapports qui auraient "toujours été difficiles" et une situation qui pourrait "s'avérer frustrante" pour François de Rugy...