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L’affaire Bygmalion ne manque pas de rebondissements. Hier, trois personnes ont été mises en examen et ont confirmé le maquillage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Si cette affaire ne cesse de planer sur la tête de l’ex-chef de l’État, une déclaration de François Fillon rend encore sa position encore plus délicate à tenir.
Invité hier sur BFM TV, l’ancien Premier ministre a répondu "bien sûr" lorsqu’on lui a demandé s’il avait eu connaissance de cette agence de communication avant la présidentielle. Et le député de Paris de rajouter :"Je n'étais pas associé à l'organisation de la campagne de 2012 mais j'ai souvent entendu parler de Bygmalion [avant la campagne], et j'ai souvent vu que Bygmalion était une entreprise qui travaillait régulièrement avec l'UMP".
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Une version qui diffère de celle de Nicolas Sarkozy qui avait affirmé sur France 2 avoir appris le nom de cette société "longtemps après la campagne présidentielle", par voie de presse. Concernant la question des coûts des meetings, François Fillon a dit ne pas s’être interrogé plus que ça. "Je pars du principe que je fais confiance au candidat et à ceux qui organisent la campagne" a-t-il déclaré.
Mis en examen mercredi pour faux et usage de faux, les deux cofondateurs de Bygmalion Guy Alvès et Bastien Millot ont l’interdiction de rentrer en contact avec Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy. La justice cherche en effet à savoir à quel degré les deux pouvaient être au courant.
Ce jeudi 2 octobre, Eric Cesari (ancien directeur adjoint de l’UMP) et Fabienn Liadze (ex-directrice des affaires financières) ont été placés en garde à vue à l’office anticorruption de Nanterre dans le cadre de cette affaire.
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