La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le passage d’Alain Marsaud, ou plutôt son départ précipité du plateau de BFM TV vendredi soir n’est pas passé inaperçu. Cet ancien magistrat et ex-député LR était invité au lendemain des attentats de Barcelone aux côtés d’un chroniqueur de France Inter, Anthony Bellanger.
Quelques jours après la séquence qui a fait le buzz, Alain Marsaud a reçu le soutien de plusieurs personnalités dont Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement Debout la France, ainsi que Samuel Lafont, ancien de l’équipe de François Fillon pendant la campagne présidentielle.
Le présentateur Bernard de la Villardière en a fait de même, apportant également son soutien à l’ancien député.
Un débat tendu
Le débat qui était encadré par les journalistes Alexis Cuvillier et Caroline Dieudonné a tourné court quand Alain Marsaud a accusé les médias de ne pas avoir parlé "d’attentats islamistes". "On n’a pas dit à un seul moment qu’il s’agissait de l’islamo-fascisme, que c’était l’islam intégriste qui motivait ce genre d’actions, comme si on avait peur de nommer l’ennemi (…) Que ce soient les journalistes dans ce pays comme nos responsables politiques, pas un seul en deux jours n’a dit qu’on était en présence d’attentats islamistes", a-t-il déclaré alors que les deux journalistes-présentateurs l’interrogeaient sur la coopération internationale au niveau du renseignement.
Après la défense de Caroline Dieudonné qui assurait avoir parlé d’attentat revendiqué par l’Etat Islamique, Anthony Bellanger, également ancien directeur de l’information pour Courrier International, est rapidement intervenu : "Vous dites absolument n’importe quoi ! D’une part, tout le monde sait que ce sont des attentats islamistes et deuxièmement, les journalistes ne sont pas là pour dire ce qu’ils pensent ou ce qu’ils veulent, ce que vous, vous voudriez".
Alain Marsaud décide alors de quitter le plateau, refusant d’être "traité" de la sorte et invitant les trois journalistes à "continuer sans [lui]".