De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Virez la BRAV !", la brigade de répression de l'action violente. Tels sont les mots prononcés par un groupe de personnes à l'égard du chef de l'État en ce 14 juillet 2020, rapporte Le Figaro. Accompagné par sa femme Brigitte Macron, le président de la République se promenait aux Tuileries et a été accueilli par des sifflets. Parmi les individus présents, certains se revendiquaient "gilets jaunes" tandis qu'ils hurlaient "Macron démission". L'échange entre Emmanuel Macron et le groupe a été filmé, il a donc été possible de les voir se réunir autour du chef de l'Etat, attendant une réponse au sujet de la BRAV.
Il s'agit précisément d'une unité de police composée à la fois de policiers des compagnies d'intervention, spécialisée dans le maintien de l'ordre, ainsi que des motards dont le rôle est de les déplacer rapidement d'un point à un autre. Face à cette demande virulente, le président de la République a répondu que ce n'était pas son rôle de s'occuper de ce point, tout en les priant de rester "cool" et de "ne pas crier". Un individu lui a alors répondu : "Ca fait 18 mois qu'on est cool". Ce sujet n'a pas été le seul évoqué durant cette rencontre animée.
"Vous pouvez vous égosiller, il y a une démocratie"
En effet, Emmanuel Macron a été questionné sur de nombreux autres sujets : Patrick Balkany (condamné à de la prison ferme) qui danse lors de la fête de la musique ou encore la nomination de Gérald Darmanin, accusé d'agression sexuelle, au poste de ministre de l'Intérieur. Sur ce dernier point, le chef de l'État a indiqué : "J'ai répondu tout à l'heure" en faisant allusion à l'interview télévisée qu'il avait accordée un peu plus tôt dans la journée. Au fil de la discussion, le président de la République s'est montré plutôt irrité d'avoir été interpellé sans pouvoir véritablement répondre à ses détracteurs.
Il a ainsi souhaité un "joyeux 14 juillet" à la foule tout en ajoutant "vous pouvez vous égosiller, il y a une démocratie. Soyez cool, on est un jour férié, je me balade avec mon épouse et vous m'interpellez". L'un de ses interlocuteurs a alors répondu : "Vous êtes mon employé".
À la fin de la discussion, la tension a paru baisser d'un cran puisqu'Emmanuel Macron a précisé qu'il entendait "le sentiment d'injustice". L'un des individus qui s'était montré particulièrement virulent à son égard a fini par remercier le chef de l'État de s'être arrêté. "Merci d'avoir pris du temps, pourtant je ne vote pas pour vous", s'est-il exclamé avant de conclure : "Je n'arrive même pas à le maudire !".