La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Flambée des prix ; forte hausse du coût des matières premières… Pas de doute, l’inflation est bel est bien là ! Elle a pourtant flirté avec un taux de 0% pendant toute la première partie de la pandémie mais désormais elle se hisse jusqu’à 3,4% en zone Euro. En octobre 2021, elle s’établissait d’ailleurs à 3,2% sur le seul sol français. Une nouvelle qui ne manquera pas de ravir certains ménages, qui se sont endettés pour acheter leur logement, observe Capital sur son site : la tâche se fait en effet moins ardue qu’en temps normal. Du reste, une bonne partie des épargnants devrait cependant s’inquiéter pour ses bas de laine !
Cela n’a rien d’étonnant. L’inflation, rappelle en effet l’Insee sur son site, n’est autre que "la perte du pouvoir d’achat de la monnaie", laquelle "se traduit par une augmentation générale et durable des prix". "Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc)", précise encore l’Institut national de la statistique et des études économiques. Très concrètement, cela signifie aussi que le taux de rémunération de certains produits d’épargne est moins rentable. Lesquels sont-ils ?
Epargne : les produits qui souffrent le plus de l’inflation
D’une façon générale, ainsi qu’a pu l’expliquer le mensuel de référence en économie sur son site en d’autres temps eux aussi inflationnistes, il va désormais falloir accepter de prendre du risque pour gagner un tant soit peu de pouvoir d’achat. La pierre peut représenter une piste solide, qu’elle soit faite ou non de papier ; de même que les actions par exemple. Les produits d’épargnes plus timorés sont, en revanche, très inefficaces désormais.
Epargne : les produits à éviter en période d’inflation
Sans grande surprise, cela signifie donc que les Livrets A et autres Livrets de développement durable et solidaire sont à oublier. Le taux de rendement du premier est en effet fixé à 0,50% en 2021… contre une inflation observée à au moins 2,6% le 28 novembre de la même année, indique MoneyVox. Il doit potentiellement être revu à la hausse en février 2022 mais pour l’heure, il n’est pas rémunérateur.
D’autres placements s’en sortent encore moins bien : le compte épargne logement (CEL), est rémunéré à hauteur de 0,25% par an, rappelle le site du service public. C’est nettement moins que l’inflation, ce qui signifie que le manque à gagner se creuse considérablement. Certains contrats d’assurance vie peuvent aussi s’avérer très peu rentables. C’est le cas des fonds euros, dont le rendement réel pourrait bien tomber dans le négatif à l’avenir. Y souscrire, juge Grégory Lecler (président du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Prudentia Patrimoine) pour Capital, c’est "accepter une érosion de [son] capital". Pour autant, d’autres supports présentent d’autres caractéristiques. Soyez donc vigilants.
De la même manière, le Livret jeune se montre de moins en moins prolifique, notamment du fait de l’inflation. Élément à ne pas négliger avant d’envisager d’en ouvrir un pour votre enfant ou petit enfant à l’occasion de Noël…
Inflation & épargne : quelle est la pire réponse que vous pourriez avoir ?
Pire que tout en période d’inflation : l’inactivité. Ne laissez pas votre argent dormir sur un compte courant qui, par essence, n’est pas rémunéré. Ce n’est pas parce que les rendements proposés par les établissements bancaires sont faibles qu’il ne faut plus réfléchir à son épargne. Votre taux de rendement actuel est en effet de… 0%.
Pour ne pas perdre d’argent du fait de l’inflation, il faut alors consommer indique Capital, ou prendre du risque. Tout autre action implique mécaniquement, en période d’inflation, une rémunération négative. L’argent oublié sous un matelas perd en valeur.