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L’assurance-vie est un placement bien connu des Françaises et des Français. Cela n’a rien d’étonnant ! C’est, avec le Livret A, le placement préféré des épargnants de l’Hexagone. Pourtant, elle pourrait bien cacher quelques secrets encore. Dont certains ont tout simplement été oubliés ! C’est le cas, semble-t-il, de la co-souscription, sur laquelle Le Revenu décide de braquer les projecteurs. La pratique était plus populaire au début des années 2000 et avant encore, mais elle a fini par être délaissée.
Mais de quoi parle-t-on au juste ? Le site de l’assurance-vie définit le placement ainsi : “Lorsqu’il est souscrit par un couple, le contrat d’assurance-vie est détenu et géré par deux personnes qui en sont alors co-souscriptrices et co-assurées. Cette solution permet une gestion commune de l’épargne : l’ensemble des décisions concernant le contrat d’assurance-vie (versements, arbitrages, modification de la clause bénéficiaire, etc.) doivent être prises à deux”.
Auriez-vous intérêt à souscrire à une assurance-vie à deux ?
Dans les faits, le régime matrimonial ouvre la possibilité à deux types de contrats d’assurance-vie en co-adhésion. Il y a, d’une part, le contrat avec dénouement au premier décès, et d’autre part celui avec dénouement au deuxième décès. Le deuxième exemple, poursuit la plateforme officielle, s’adresse avant tout “aux couples mariés sous le régime de la communauté universelle avec clause d’attribution intégrale au conjoint survivant” ainsi qu’à ceux mariés “sous un régime de communauté à condition qu’une clause de préciput visant le contrat d’assurance vie soit insérée dans le contrat de mariage”.
Attention, dans un cas comme dans l’autre, il faut bien prendre en compte le fait qu’un tel mode de souscription n’est pas aussi simple de gestion qu’un contrat habituel : il faut recueillir l’aval de son conjoint avant l’essentiel des opérations ! Et c’est souvent moins efficace en matière de transmission.