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Un visage populaire du cinéma. Pourtant, rien ne prédestinait Marie-Josée Croze à faire carrière dans le septième art. "En revanche, j’ai toujours observé les adultes et je les imitais pour essayer de comprendre leur monde. Je me cachais derrière les portes et je regardais comment ils interagissaient pour jouer "à la famille" à l’école", a-t-elle raconté dans Le Journal des Femmes en 2015.
Elle a été adoptée à l’âge de trois ans
Élevée dans la banlieue de Montréal au Québec, Marie-Josée Croze a été adoptée par une famille d’accueil à l’âge de trois ans. "Ma mère m'avait abandonnée. Mon expérience et ma vie passée m'ont donc fait comprendre très tôt que les mauvais agissements des gens étaient souvent le symptôme d'une grande souffrance. C'est pourquoi je suis une personne très résiliente. Je sais tirer de chaque épreuve un enseignement. J'essaie d'avoir de la compassion ou, en tout cas, une forme de compréhension pour moi et pour les autres", observait-elle auprès de Madame Figaro.
Malgré cette épreuve, la Québécoise (naturalisée française) de 52 ans a joui d’une bonne éducation auprès de sa mère adoptive. "Elle m'a adoptée alors qu'elle était âgée. Son modèle était Elizabeth Taylor, assez inaccessible. Je ne devais pas trop être sa came physiquement mais ma personnalité et ma droiture morale l'importaient plus", confiait-elle pour Marie Claire. De sa jeunesse à ses débuts de comédienne, Marie-Josée Croze a connu le succès outre-Atlantique grâce aux films Maelström de Denis Villeneuve (sorti en 2000) et Les Invasions barbares de Denys Arcand (en 2003).
Une actrice primée à Cannes qui refuse d’être une star
Après avoir décroché le prix d’interprétation féminine pour ce rôle à Cannes, Marie-Josée Croze est révélée au public français. En 2006, l'actrice s’illustre à l’affiche du film Ne le dis à personne avec François Cluzet, sous la direction de Guillaume Canet. Avant de confirmer sa notoriété l’année suivante dans le long-métrage dramatique Le Scaphandre et le Papillon.
Forte de son expérience d’actrice, évoluant dans divers registres, Marie-Josée ne considère pas comme une star. "Pour devenir une star, il faut jouer le jeu : donner l'impression d'inaccessibilité. Moi, j'aime les rapports simples, j'aime rigoler et faire l'imbécile sans me soucier de mon image. De toute manière, quand je me promène dans la rue, les gens me reconnaissent rarement, ce qui est plutôt une bonne nouvelle d'ailleurs", assure-t-elle à nos confrères du Figaro. Retour en images sur sa carrière à travers son incroyable évolution dans le diaporama.