Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La chanteuse Françoise Hardy ne pourra plus chanter. C’est dans un entretien accordé à Paris Match que la chanteuse de 77 ans a fait d’inquiétantes révélations sur son état de santé. En lutte contre un cancer du pharynx depuis 2015, les "45 séances de radiothérapie" qu’elle a subie ont eu comme effets secondaires de lui faire perdre l’audition d’une oreille, entre autres.
Dans les colonnes de Paris Match, l’artiste n’a pas hésité à détailler le calvaire qu’elle traverse au quotidien depuis le début de son traitement. "Privée de salive depuis trois ans (…), j’ai en permanence des détresses respiratoires, des crises d’étouffement et de suffocation, sans parler des hémorragies nasales interminables." Des maux très lourds qui ne s’arrêtent pas là puisque la maman de Thomas Dutronc explique ensuite que les séances de "rayons" et "d’immunothérapie" qu’elle a suivie l’ont rendu "sourde d’une oreille". Elle a ensuite conclu en précisant qu’elle avait "la tête asséchée – gorge, nez bouche -, je ne pourrai jamais rechanter", affirme l’interprète de Tous les garçons et les filles.
Une éventualité que Françoise Hardy évoquait déjà en 2019 à l'antenne de RTL, rappellent nos confrères du Figaro. C’est pourquoi la chanteuse semble avoir pris du recul sur cet arrêt de carrière forcé. "Ça ne me tourmente pas. J’ai écrit tellement de bons textes que mon petit filon est sans doute épuisé", avoue-t-elle avec beaucoup de lucidité.
"La France est inhumaine"
Si celle qui a sorti 28 albums en presque soixante ans de carrière dit ne pas avoir "peur de mourir", elle redoute cependant plus "de souffrir, d'autant plus que c'est déjà le cas", explique-t-elle, avant de poursuivre : "peur aussi de la souffrance de devoir me séparer des deux êtres que j'aime le plus au monde, Thomas et son père (Jacques Dutronc. Ndlr)". L’artiste n’hésite ensuite pas à donner son avis sur la question de la fin de vie anticipée. "Quand mon état deviendra encore plus insupportable, je n'aurai, hélas, pas le soulagement de savoir que je peux me faire euthanasier. La France est inhumaine sur ce plan-là", a-t-elle déclaré dans Paris Match.