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Une icône phare du septième art. De ses débuts sur grand écran dans les années 1970, Fanny Ardant a gagné en notoriété au film La Femme d’à côté de François Truffaut en 1981. Jonglant entre les rôles secondaires et les têtes d’affiche, la comédienne décrochait le César de la meilleure actrice en 1997 pour La Pédale Douce.
Un rôle mythique qui l’a rendu populaire auprès du public français. "Tout le monde avait dit à Gabriel Aghion, le réalisateur, qu'il devait me donner le rôle de la bourgeoise, finalement interprétée par Michèle Laroque, mais lui pressentait que c'est en patronne de boîte gay que je ferais des étincelles. Il a bousculé les clichés, et ça a marché", se souvenait l’actrice dans les pages du Parisien en 2017. Deux ans après cet entretien, Fanny Ardant s’illustrait dans le registre dramatique avec La Belle Époque de Nicolas Bedos. Et, au passage, la septuagénaire remportait le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2020.
Une actrice populaire qui souffre de ses complexes
Au fil de sa carrière, Fanny Ardant n’a jamais eu peur de casser les codes et d’évoluer dans des rôles divers et variés. Comme celui d’une femme amoureuse d’un homme de 26 ans son cadet, dans Les jeunes amants avec Melvil Poupaud. Un rôle pour lequel la belle comédienne avait refusé de se dénuder devant la caméra de la cinéaste Carine Tardieu. "Je n’ai jamais voulu tourner nue. C’est contreproductif : quand un acteur ou une actrice est nu(e) à l’écran, moi, je ne vois plus que son corps, et cela me sort du film. Les scènes d’amour au cinéma, je n’y crois jamais !", assurait-elle en 2021, de nouveau dans Le Parisien.
Un rapport complexe avec son corps qu’elle expliquait également sans détours pour Gala. "Je ne m'aime pas. Je n'aime pas mon corps", en se justifiant. "Je ne me suis jamais montrée nue à l'écran. C'est un truc personnel, je ne porte aucun jugement, mais si pour certains le rapport au corps est clair et net, pour moi il l'est beaucoup moins". Moins pudique sur son style capillaire, Fanny Ardant n’a pas peur de se métamorphoser pour un film ou sur un tapis rouge. On a tous en mémoire sa sublime chevelure brune, coiffée d’un chignon ou avec des boucles… Mais, elle a déjà adopté le blond sous le feu des projecteurs. Retour en images sur sa belle évolution à travers notre diaporama.