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La nuit je mens, Osez Joséphine, Vertige de l'amour... Les titres du chanteur et musicien Alain Bashung ont fait de lui un artiste incontournable du paysage musical français. Une carrière brillante qui a pris fin le 14 mars 2009 à l'âge de 61 ans. Depuis 2007, il était atteint d'un cancer du poumon et suivait une chimiothérapie. L'artiste a laissé derrière lui son épouse, la chanteuse Chloé Mons, leur fille Poppée Bashung, née en 2001 ainsi que son premier enfant, Arthur, né de sa seconde union avec Chantal Monterastelli.
Alain Bashung : bataille autour de son héritage
À la suite de sa disparition, plusieurs rumeurs sur l'héritage d'Alain Bashung ont vu le jour. Sa première épouse a affirmé dans Le journal du dimanche que l'artiste avait déshérité leur fils. "Le lendemain de l'enterrement de son père, en mars 2009, Arthur a eu le choc de recevoir le testament : Alain avait laissé à sa veuve tous ses droits d'auteur, bénéfices artistiques, biens, meubles et effets personnels. Concrètement, jusqu'à la mort de sa belle-mère, qui n'est pas beaucoup plus âgée que lui, Arthur ne pourra rien percevoir", avait-elle déclaré à nos confrères et d'ajouter : "Arthur n'a rien eu. Aucun souvenir. C'est très violent à encaisser". Ce dernier a d'ailleurs attaqué en procès la dernière épouse de son père. Un procès qu'il a finalement perdu.
En parallèle, Chloé Mons a été accusée d'avoir mis main basse sur la fortune de son défunt mari, au détriment du fils Arthur. Dans les colonnes du Parisien, elle a réfuté les accusations de ses détracteurs. "Alain n'a déshérité personne. Cette affirmation était fausse et m'a blessé ainsi que Poppée. Que dire de ces gens ? C'est leur problème, leurs fantasmes. Quand on est quelqu'un de connu, comme moi, on est immédiatement soupçonné du pire, cela fait partie du package", avait-elle déclaré et d'ajouter : "On vivait notre amour comme une mini-tribu. On fonctionnait à deux et dans le monde du show-biz, ça ne se fait pas. Cela provoque beaucoup de jalousie, de haine. Je paye tout ça. On le vivait tout le temps avec Alain et il m'a beaucoup protégée".
Comme l'a rappelé le biographe Bernard Pascuito dans son livre intitulé Les Héritiers, paru le 17 janvier 2024 chez Poche, la querelle à l'héritage est bien plus complexe puisque certes Arthur n'a pas été déshérité, mais il ne devrait recevoir son héritage qu'à la mort de son ancienne belle-mère.
"Chantal (Monterastelli NDLR) a raison quand elle dit qu'Arthur n'a rien reçu de l'héritage, la veuve disposant de l'ensemble de ses droits d'auteur, bénéfices artistiques, bien, meubles et effets personnels. Jusqu'à sa mort", a-t-il écrit et de poursuivre plus loin : "Si Arthur avait pu disposer des 33% de la réserve héréditaire (...) il serait resté 67% à Chloé, si l'on ajoute la part de sa fille mineure. De quoi ne pas mourir de faim".