Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alors que les parents du nourrisson tué ont été écroués ce lundi après être passés aux aveux, sa famille maternelle a regretté ne pas pouvoir assumer le coût des obsèques du bébé, a rapporté Le Parisien.
"Nous n'avons pas les moyens de financer les obsèques de notre petit-fils", a confié Claude Dionnet, grand-père par alliance du nourrisson, au quotidien. Une réalité qui fait d'autant plus mal à ces grand-parents qu'ils peinent encore à se remettre des mensonges de leur fille et de son compagnon concernant le décès du petit Loan. En effet, le couple avait masqué la mort du bébé en promenant, pendant près d'une semaine, un poupon dans une poussette avant de l'enterrer dans un sac en plastique près d'un étang et de mettre en scène un enlèvement.
A lire aussi :Bébé disparu dans la Creuse : il aurait été enlevé sous les yeux de ses parents
Attente et marche blanchePour les besoins de l'enquête, le corps du nourrisson de 4 mois n'a pas encore était rendu à sa famille. Par ailleurs, il se pourrait qu'à terme ce dernier soit inhumé dans le caveau du père de sa mère, à Saint-Pardoux-les-Cards (Creuse). Une réunion avec les élus du village de Crocq (Creuse) où résident les grand-parents doit toutefois avoir lieu afin de savoir si la commune accepterait de les soutenir dans leur détresse. "Cet enfant n'est pas mort sur notre commune. Et il doit être enterré ailleurs. On ne peut pas engager de l'argent public sans au moins une concertation avec mes adjoints. Il faudra sans doute évoquer une solidarité entre communes", a confirmé le maire du village auprès du Parisien. Ce dernier souhaite attendre la marche blanche prévue ce dimanche avant de statuer sur une décision, ferme et définitive.
Vidéo sur le même thème : Creuse: le bébé disparu retrouvé mort, les parents passent aux aveux