Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Ces pseudos-cabinets disposent d’un site internet, à première vue crédible, et utilisent fallacieusement différents logos (instances, écoles, diplômes…)", s’agace la Chambre des notaires, qui alerte sur cette nouvelle arnaque frappant notamment dans les environs de Caen (chef-lieu du Calvados, Normandie).
En effet, des individus mal-intentionnés s’y attaquent à de nombreuses personnes, révèle Liberté - Le bonhomme libre, un hebdomadaire local appartenant au groupe Ouest-France, dont les informations sont reprises par le portail Actu.fr. C’est la Chambre des notaires de la Cour d’appel de Caen, qui tirait la sonnette d’alarme le jeudi 13 février 2020.
En pratique, cette escroquerie n’a rien de neuf : des malfrats se font passer pour ce qu’ils ne sont pas, en l'occurrence des notaires, et cherchent à abuser de la naïveté de leurs potentielles victimes.
Cette fois-ci, ils procèdent par démarchage téléphonique, prétendant avoir retrouvé les traces d’une ancienne souscription à une assurance vie, qui reviendrait aujourd’hui à l’interlocuteur ou l’interlocutrice qu’ils cherchent à amadouer. Cependant, pour pouvoir récupérer l’argent qui dort sur le compte, il est impératif de répondre à un ensemble de questions préalables. Il faut aussi fournir un certain nombre de documents importants, parmi lesquels une copie de la carte d’identité, un justificatif de domicile, pour n’en citer que quelques uns.
Les notaires réclament-ils vraiment ces informations ?
Si de telles informations peuvent évidemment être demandées par les notaires en fonction des dossiers qu’ils sont amenés à traiter et des opérations qu’ils doivent conclure, la Chambre rappelle cependant qu’elles ne doivent pas être communiquées par téléphone. En cas de doute, il faut consulter l’annuaire officiel des notaires.